Le plafond d’abattage du loup est atteint depuis le 27 novembre dernier. L’association Ferus, pour la conservation du loup, de l' ours et du lynx a décidé de porter plainte devant la Commission européenne.

Elle reproche à la France, via le préfet de région Auvergne Rhône Alpes, coordinateur « loup », d’avoir autorisé « la mise en œuvre des tirs de défense simple pouvant conduire à la destruction de spécimens de loup et qui peut se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2018 compris ».

450 arrêtés de tirs de défense, pour 500 individus

Cette décision fait suite à l’abattage de 51 loups en France au 27 novembre dernier, soit le plafond atteint. L’association précise qu’aucune limite du nombre de loups tués par des tirs de défense simples n’est apportée. Le nombre d’arrêtés de tirs de défense simple est de plus de 450 au 28 novembre, alors que la population de loups est estimée à 500 individus en France. Selon l’office national de la chasse la faune sauvage (ONCFS), ce chiffre correspond à un premier seuil de viabilité de la population.

« L’Etat français met donc potentiellement et sciemment en danger grave l’état de maintien en état de conservation de l’espèce dans son aire de répartition naturelle », dénonce Ferus dans un communiqué.