Les tortues géantes des Galapagos possèdent des variants génétiques liés à la réparation de l’ADN qui permet leur longévité, a annoncé ce lundi le Parc national de l’archipel équatorien.

Pour arriver à cette conclusion, des experts de l’université espagnole d’Oviedo, de l’université américaine de Yale, de l’organisation Galapagos Conservancy et du Parc national des Galapagos ont séquencé le patrimoine génétique de la tortue géante Georges le Solitaire. L’animal est mort en captivité en 2012 alors qu’il était âgé de 120 à 130 ans.

Une « facilité de guérison »

L’étude publiée dans Nature Ecology & Evolution montre « que les tortues géantes possèdent un certain nombre de variants génétiques liés à la réparation de l’ADN », ainsi que « des indices sur les spécificités des tortues géantes, comme leur facilité de guérison ».

Déchiffrer les secrets de la longévité de Georges le Solitaire doit aider à prendre les meilleures décisions pour restaurer les différentes populations de tortues de l’archipel, selon le directeur du parc, Jorge Carrion.

Des tortues peuvent atteindre 180 ans

Georges le Solitaire était en effet considéré comme le dernier représentant de l’espèce Chelonoidis abingdonii. Mais quelques mois après sa mort, 17 autres spécimens avaient finalement été découverts sur une île de l’archipel, Isabela.

Entre 30.000 et 40.000 tortues d’une dizaine d’espèces différentes, dont certaines peuvent atteindre 1,80 m et vivre jusqu’à 180 ans, peuplent ces îles paradisiaques, classées au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1978.