POLLUTIONDes centaines de produits chimiques retrouvés dans nos cheveux

Mercure, retardateur de flammes: Des centaines de produits chimiques retrouvés dans nos cheveux

POLLUTIONCésium, baryum, strontium, mercure et retardateurs de flamme ont notamment été détectés dans nos cheveux…
20 Minutes avec agence

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Les cheveux recèleraient de centaines de substances chimiques, y compris des matières surprenantes. On y trouverait ainsi du césium, du baryum, du strontium, du mercure ou encore du triisobutyl phosphate. Des plastifiants et des retardateurs de flamme auraient également été détectés, indique une étude réalisée par l’association de défense de l’environnement Générations futures publiée ce jeudi.

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Face à ce constat, le groupe met en avant la nécessité de réduire la quantité de composants polluants auxquels les Français sont exposés au quotidien. Notamment en préférant les produits d’entretien à base de vinaigre blanc ou de savon noir plutôt que de substances chimiques. Les objets en verre, en céramique ou en fonte sont à privilégier au plastique.

Une analyse sur 1.800 polluants organiques

Pour obtenir leurs résultats, les auteurs des recherches ont analysé les cheveux des membres de l’organisation et de leurs enfants dans le but de quantifier l’éventuelle présence de 1.800 polluants organiques et 40 métaux.

« On a voulu faire une analyse très large, un screening. Cela nous permet de mettre en évidence des familles de produits qu’on ne recherchait pas auparavant », explique à France Info le porte-parole de Générations futures François Veilleret.

Des perturbateurs endocriniens neurotoxiques

Parmi ces produits figurent donc les retardateurs de flamme dont l’utilisation est devenue commune dans les années 1970. Ces perturbateurs endocriniens neurotoxiques et cancérigènes se retrouvent dans certains textiles et mousses des canapés ou des literies.

D’où l’importance de choisir « des matelas avec des écolabels, sans traitement retardateur de flammes » et des textiles qui ont des écolabels « pour les bébés et les nourrissons », indique Fleur Gorre, chargée de campagnes chimique au sein de l’association.