AGRICULTUREUn Niçois fait revivre les anciennes citrouilles

Halloween: Un Niçois fait revivre les anciennes citrouilles

AGRICULTUREMaxime Schmitt part à la recherche des courges rondes et longues. Mais aussi des croquets de Nice, des fèves violettes de Saint-Laurent-du-Var, des choux-brocolis de Nice, des scaroles, des poireaux, des blettes…
Les courges issues des graines glanées par 
Maxime Schmitt dans la région niçoise.
Les courges issues des graines glanées par Maxime Schmitt dans la région niçoise.  -  Maxime Schmitt
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Maxime Schmitt a lancé un appel à contribution pour trouver des variétés anciennes locales issues des Alpes Maritimes.
  • Il est possible de le contacter via l’adresse : semencemaralpine@gmail.com pour faire redécouvrir des semences oubliées.

Des citrouilles calibrées et lisses. Toutes identiques. Même taille, même forme, même couleur. Pas très esprit Halloween. Pas non plus respectueux de la biodiversité. Pour lutter contre l’uniformisation des variétés, un Niçois est parti à la recherche des semences ancestrales niçoises. Parmi elles, des courges rondes de Nice et des courges longues (les citrouilles d’Halloween !), qu’il n’est plus possible de trouver dans le commerce.

Depuis plusieurs mois, Maxime Schmitt parcourt le département des Alpes-Maritimes à la recherche de ces graines oubliées. « Dans le commerce, les semences sont toutes les mêmes. Il y a très peu diversité car les variétés commerciales sont sélectionnées pour l’industrie agroalimentaire, pointe-t-il. Il faut aller à la source, chez les jardiniers et chercher les graines qui existent. » Dans le bassin niçois, Maxime Schmitt a mis la main sur des courges rondes et longues donc. Mais aussi sur le croquet de Nice (un haricot), la fève violette de Saint-Laurent-du-Var, le chou-brocolis de Nice, des scaroles, des poireaux, des blettes.

« Elles sont plus adaptées »

Ancien ingénieur-électricien, Maxime Schmitt fait grandir ces variétés oubliées dans son jardin de Vintimille. « Elles sont plus résistantes aux maladies que les variétés hybrides. Elles sont plus adaptées : elles se défendent bien face au soleil, à la sécheresse, aux fortes pluies », vante-t-il.

Pour trouver encore d’autres semences ancestrales, Maxime Schmitt a lancé un appel à contribution. A la recherche de personnes qui disposent de variétés anciennes locales issues des Alpes Maritimes, il est possible de le contacter via l’adresse : semencemaralpine@gmail.com. Pour retrouver ces courges anciennes sur l’étal d’un marché, dans son assiette ou… creusées en forme de monstre pour Halloween.