ANIMAUXLe grizzli de Yellowstone est à nouveau considéré comme une espèce menacée

Etats-Unis: Les grizzlis du parc de Yellowstone réintégrés à la liste des espèces menacées par un juge fédéral

ANIMAUXLe juge a considéré que le retrait du grizzli de la liste des espèces menacées était une décision « arbitraire et fantasque »…
Un grizzli, près du lac Beaver dans le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, le 6 juillet 2011.
Un grizzli, près du lac Beaver dans le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, le 6 juillet 2011. - Jim Urquhart/AP/SIPA
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Victoire pour les grizzlis du parc national de Yellowstone (Etats-Unis) ! Un juge fédéral a ordonné ce lundi leur retour sur la liste des espèces menacées. Les ours avaient été retirés de cette liste par un organisme officiel en juin 2017.

Dans son ordonnance, le juge a estimé que la décision de l’organisme (le Fish and Wildlife Service) était « arbitraire et fantasque ». Selon lui, le retrait était basé sur des études peu pertinentes, l’organisme « manquant ainsi à ses obligations » de rigueur scientifique.

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Des « implications politiques » mises de côté

La cour du Montana avait été saisie en 2017 par la tribu Crow et d’autres tribus d’Amérindiens opposées à cette décision menaçant 700 animaux dans le parc de Yellowstone. Le juge a bloqué, en août, une première chasse au grizzli controversée, la première en 40 ans. Au total, jusqu’à 23 ours auraient pu finir en descente de lit ou en trophée à l’issue de cette chasse.

« Le tribunal a conscience du vif intérêt que le public a pour cette affaire, ainsi que de l’émotion que les grizzlis suscitent chez les gens, des éleveurs et chasseurs jusqu’aux défenseurs de la nature et des droits des animaux », écrit le juge. Mais ces « implications politiques » n’entrent pas en ligne de compte dans son jugement, assure-t-il. Il a simplement jugé du bien-fondé de la décision prise par le Fish and Wildlife Service.

Earthjustice, une ONG juridique qui avait porté plainte au nom de la tribu indienne des Cheyennes du Nord et d’autres associations, s’est réjouie dans un communiqué de cette « victoire ». Les Cheyennes « considèrent l’ours grizzli comme un parent qui mérite notre respect et notre protection », a expliqué le président de cette tribu. « Il en va de notre responsabilité de parler pour les ours, qui ne peuvent s’exprimer eux-mêmes ».