Une première pêche aux pneus avait été organisée en mai 2015 au large de Golfe-Juan. Mais ça n’avait pas suffi. Près de 2.500 pneus seulement pris dans les filets, il en reste 25.000 sous la mer. Tous seront extraits à partir du vendredi 21 septembre pour que la Méditerranée soit libérée de ces déchets en caoutchouc.

« Entre 1980 et 1982 près de 3.480 m² de pneumatiques ont été immergés sur deux secteurs de la zone marine protégée », explique la ville de Golfe-Juan dans un communiqué. Objectif : créer un récif artificiel. « Plus de 30 ans après leur immersion, on constate un écroulement de ces structures assemblées dû à la corrosion des ferraillages, et une dispersion des pneumatiques sur une grande partie du secteur nord », pointe la commune.

Un site Natura 2000

L’herbier et les roches subissent cette pollution. C’est que la zone envahie par les pneus est classée site Natura 2000 et des espèces comme la posidonie essaient d’y survivre.

Alors le 21 septembre, l’Agence française pour la biodiversité s’occupera de nettoyer le secteur : les pneus « seront ramassés par des plongeurs à la main, précise la ville de Golfe-Juan. Ils assemblent les pneus et forment des tas qui sont ensuite remontés de façon mécanique. » Ce sont des grues qui ramèneront les pneus à la surface, comme en mai 2015.