VIDEO. Strasbourg: Près de 30 tonnes de déchets collectées sur les autoroutes
ORDURES•Quand emballages de fast-food, couches ou parfois même canapés s’accumulent sur les bords de l’autoroute…Alexia Ighirri
L'essentiel
- Près de 30 tonnes ramassées en un an sur les 60 kilomètres du réseau autoroutier de l’agglomération de Strasbourg. Soit 500 kilogrammes par kilomètre et par an.
- Dans le lot : des cannettes de soda, des emballages de fast-food, des couches, des bouteilles d’urine, des seringues mais aussi des canapés, des chaudières, des petites bouteilles de gaz…
- Face à ces ordures de tous types, l’Eurometropole de Strasbourg et la DIR-Est ont décidé d’associer leurs efforts et leurs moyens pour un « réseau autoroutier zéro déchet ».
Vous l’avez peut-être constaté cet été sur la route de vos vacances, lors de vos pauses sur les aires d’autoroute : les déchets peuvent vite s’accumuler aux bords des voiries. Peut-être vous est-il même déjà arrivé d’y contribuer, un peu ou beaucoup, en jetant des choses par la fenêtre… Reste que face à ces ordures de tous types, de tous gabarits et délaissées par tous profils d’usagers de la route, l' Eurométropole de Strasbourg et la DIR-Est ont décidé d’associer leurs efforts et leurs moyens pour un « réseau autoroutier zéro déchet ». Mais les équipes ont beau passer et repasser sur les autoroutes pour nettoyer, la source de cette saleté ne semble pas se tarir…
Contrairement à ce que l’on pourrait penser les départs en vacances, les retours et autres chassés-croisés sur les routes n’entraînent pas de pic : « L’Alsace est de toute façon un lieu de passage toute l’année. Le problème est lié aux mauvais comportements mais pas à la saisonnalité », résume Hugues Amiotte, responsable de la division d’exploitation de la DIR-Est Strasbourg.
Près de 30 tonnes ramassées sur les 60 kilomètres de voiries concernés. Soit 500 kilogrammes par kilomètre et par an, l’équivalent des ordures ménagères que produit en moyenne un Français en un an.
Emballages de fast-food et canapés
Dans le lot pour le ramassage manuel : des cannettes de soda, des emballages de fast-food, des couches, des bouteilles d’urine des routiers mais aussi des canapés, des chaudières, des seringues ou des petites cartouches de gaz détournés des siphons et consommés comme une drogue… « Une vingtaine sur 200 mètres l’autre jour », chiffre-t-on.
Un employé de la DIR-Est déplore aussi les sacs délaissés par les habitants de certaines communes qui, parce qu’ils sont facturés au poids de leur poubelle, se déchargent aux abords des routes. Voilà pour les plus visibles : la balayeuse se charge, elle, de nettoyer les poussières, gravats ou résidus de carburants.