SURPRISEVIDEO. Un bébé requin bleu pêché au large de Palavas-les-Flots

VIDEO. Méditerranée : Un bébé requin bleu pêché au large de Palavas-les-Flots… « Son regard était troublant ! »

SURPRISETrois pêcheurs amateurs ont sorti de l'eau, avant de le relâcher aussi vite, un jeune requin bleu, ce dimanche, au large de Palavas-les-Flots. L'un d'eux raconte à «20 Minutes»...
Jean Saint-Marc

Jean Saint-Marc

L'essentiel

  • Un requin bleu juvénile a été pêché et aussitôt relâché ce dimanche en mer Méditerranée, au large de Palavas-les-Flots.
  • Les pêcheurs amateurs qui ont fait cette découverte nous racontent leur émotion.
  • Le requin bleu (ou requin à peau bleue) est quasi menacé.

«J’ai déjà croisé, dans ma vie, des requins de la finance bien plus dangereux » : Christophe Roque n’a même pas tremblé quand son ami Damien a sorti de l’eau un jeune requin bleu, ce dimanche, au large de Palavas-les-Flots, près de Montpellier.

« On pêchait les maquereaux. En remontant sa ligne, il me dit : “Hé Christophe, j’ai l’impression que j’ai un gros poisson !” » raconte-t-il. En fait de gros poisson, il s’agissait d’un requin bleu juvénile, dont la nageoire caudale s’était prise dans un des hameçons de la ligne.

« Relâchez-moi s’il vous plaît »

Les trois pêcheurs amateurs l’ont soigneusement remonté sur le bateau, à l’aide d’une épuisette, pour ne pas le blesser, avant de le remettre à l'eau immédiatement. Christophe Roque :

« Le plus compliqué, c’était de ne pas lui faire mal. On l’a quand même pris par la queue, parce que ça a des petites dents… Mais il avait plus peur que nous ! C’est vraiment une rencontre magnifique, surtout son regard, c’était troublant. On aurait dit qu’il nous disait “relâchez-moi s’il vous plaît !” » »

Les requins à peau bleue sont en effet inoffensifs. Plusieurs d’entre eux ont été repérés en ce début d’été, notamment à Propriano, en Corse-du-Sud. La Méditerranée a toujours hébergé ces requins. Il est plus rare, en revanche, qu’ils s’approchent des côtes. Et l’espèce est considérée comme quasi menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature ( UICN).

Pour Christophe Roque, cette « rencontre » est peut-être de bon augure : « C’est vrai que la Méditerranée est polluée… Mais après une telle rencontre, je me dis que certains efforts commencent à payer ! »