Une espèce d'oiseau sur huit est menacée d'extinction à cause des activités humaines, selon une étude
ANIMAUX•L’association de protection de la Nature et des oiseaux « Birdlife International » dresse un état des lieux alarmant de la faune planétaire…20 Minutes avec agence
Selon le rapport de l’ONG Birdlife International relayé par le journal britannique The Guardian, une espèce d’oiseau sur huit serait menacée d’extinction. Et, constat encore plus alarmant, cette disparition irait entre 100 et 10.000 fois plus vite que la normale.
Il s’agirait de la sixième extinction de masse dans l’histoire de notre planète. Seule différence, mais de taille, c’est la première pour laquelle l’Homme est entièrement responsable.
Les activités humaines en cause
Les raisons de ce terrible déclin sont diverses mais proviennent toutes de l’Homme ou de ses activités. Agriculture, exploitation forestière, urbanisation, pollution ou chasse sont pointées du doigt par le rapport.
Les effets pervers du changement climatique sont également à prendre en compte. Par exemple, la hausse des températures dans certaines zones du monde a favorisé la multiplication de moustiques porteurs du paludisme aviaire, qui a décimé d’importantes populations d’oiseaux.
Les espèces familières aussi menacées
Certaines espèces semblaient jusqu’ici plus concernées que d’autres (grues, vautours, albatros, perroquets). Il semble désormais que la menace s’étende à des oiseaux plus familiers. Tris Allinson, scientifique et auteur de l’étude, explique : « Les espèces menacées d’extinction avaient pour habitude de vivre dans des endroits comme les sommets de montagnes, ou les îles reculées comme le pigeon rose de l’île Maurice Désormais, nous constatons que des espèces plus familières comme la tourterelle des bois, le macareux moine ou encore le rissa sont concernées ».
En revanche, grâce aux programmes de conservation, vingt-cinq espèces d’oiseaux auraient échappé à l’extinction depuis le début du siècle. Selon le scientifique, « tout est réversible, car tout provient malheureusement du genre humain ».