NUCLEAIRELecornu va lancer un «comité de pilotage» installé à Fessenheim mi-janvier

Fessenheim: Sébastien Lecornu va lancer un «comité de pilotage» installé mi-janvier

NUCLEAIRELa centrale de Fessenheim, doit fermer au moment où le réacteur EPR de Flamanville (Manche) entrera en service, ce qu’EDF prévoit de faire entre fin 2018 et début 2019...
La centrale de nucléaire de Fessenheim est la première centrale moderne ouverte en France.
La centrale de nucléaire de Fessenheim est la première centrale moderne ouverte en France. -  M.ASTAR/SIPA
20 Minutes avec AFP

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Un « comité de pilotage » sur la reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim va être mis en place, a annoncé ce jeudi le secrétaire d’État auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu. Le secrétaire d’État se rendra le 18 janvier en Alsace pour l’installer.

« On va enfin enclencher la procédure de concertation et de réflexion sur la reconversion du site de Fessenheim », a déclaré Sébastien Lecornu sur RTL, précisant que son déplacement dans le Haut-Rhin durerait trois jours.

La fermeture contestée par des élus régionaux et les syndicats d’EDF

« Je vais installer un comité de pilotage qui va réunir l’ensemble des élus, des services de l’État et du monde économique », a-t-il précisé. La centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales nucléaires françaises, doit fermer au moment où le réacteur EPR de Flamanville (Manche) entrera en service, ce qu’EDF prévoit de faire entre fin 2018 et début 2019.

Cette fermeture programmée est contestée par des élus régionaux et les syndicats d’EDF qui craignent pour l’emploi et la sécurité énergétique de l’Alsace, alors que la centrale fait travailler des dizaines de sous-traitants et produit l’équivalent de 65 % de la consommation d’électricité de la région.

Des emplois qu'« on doit pouvoir les reconvertir »

« On a beaucoup de pistes de travail très concrètes », a affirmé Sébastien Lecornu, évoquant la gestion du foncier ou encore la question de la sécurité énergétique, « qui pour nous n’est pas un sujet d’inquiétude mais qui peut légitimement intéresser et inquiéter un certain nombre d’acteurs économiques alsaciens », a-t-il reconnu.

Sur le sujet sensible des emplois, le secrétaire d’État a affirmé qu'« on doit pouvoir les reconvertir », sans donner plus de précisions.

Plusieurs projets de reconversion du site ont été évoquées par le passé, comme l’éventuelle installation d’une usine de voitures électriques de l’américain Tesla, un projet d’usine de batteries ou la création d’un site pilote de démantèlement de centrales.