Nord: Un élevage de pigeons touché par un virus hautement pathogène
ANIMAUX•Près de 10.000 volatiles devront être euthanasiés pour éviter tout risque de contagion…Mikaël Libert
L'essentiel
- Un foyer de la maladie de Newcastle a été détecté à Orchies, dans le Nord.
- Il s’agit d’un virus hautement contagieux pour les oiseaux.
- Les 9.000 pigeons de l’élevage vont être euthanasiés.
Mercredi, un foyer de maladie de Newcastle, aussi appelée paramyxovirose, a été confirmé dans un élevage de pigeons de chair à Orchies, entre Lille et Valenciennes, dans le Nord a-t-on appris, jeudi, auprès de la préfecture du Nord. Tous les animaux de l’élevage vont être euthanasiés.
Hautement contagieuse pour presque tous les oiseaux
Les analyses ont été conduites par le laboratoire de référence et du travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de Ploufragan, qui a isolé une souche virulente de cette maladie infectieuse hautement contagieuse entre les oiseaux de presque toutes les espèces. Les bêtes touchées peuvent manifester des symptômes nerveux et une mortalité anormale.
Selon la préfecture, les « pigeons sont particulièrement sensibles à la maladie, ce qui justifie que la vaccination contre la maladie de Newcastle soit obligatoire pour cette espèce », précisant que cela concerne les pigeons de chair de reproduction d’ornement ainsi que les pigeons voyageurs.
Pas de risque pour l’homme
Les autorités sanitaires assurent néanmoins que « l’homme n’est pas sensible à la maladie. La consommation d’œufs, de viande de volaille et de produits d’origine avicole ne présente pas de risque. Il n’y a donc aucun danger pour la santé publique ».
Dans l’élevage à Orchies, ce sont 9.000 pigeons qui vont être euthanasiés sur le site de l’exploitation, vendredi. La préfecture déclare qu’une « enquête épidémiologique va être menée par les services de la direction départementale de protection des populations afin de déterminer l’origine de ce foyer ».
par précaution, les autorités préfectorales ont pris un arrêté de restriction des mouvements d’animaux et des produits « dans des zones de 3 et de 10 km autour du foyer », précisant qu’une partie de cette zone impactait le territoire belge. Ces mesures restrictives « pourront être levées au plus tôt 30 jours après assainissement de l’exploitation ».
Les exploitants situés aux alentours sont priés par les autorités « de faire preuve de la plus grande vigilance et de signaler tout signe clinique suspect sur leurs volailles » et de respecter les « mesures de biosécurité ».