ENVIRONNEMENTGreenpeace sera jugé après le feu d'artifice à la centrale de Cattenom

VIDEO. Greenpeace sera jugé après le feu d'artifice à la centrale nucléaire de Cattenom

ENVIRONNEMENTLes huit militants interpellés sur le site le 12 octobre ainsi que le directeur général de Greenpeace France seront jugés début 2018 après le feu d’artifice tiré sur la centrale de Cattenom en Moselle…
Bruno Poussard

B.P.

Le 12 octobre, des militants de Greenpeace, une quinzaine selon l’organisation, ont pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), où ils ont tiré un feu d'artifice, afin d’interpeller sur ce qu’ils voient comme la « fragilité » des bâtiments avec piscine. Stoppés par la gendarmerie, huit d’entre eux ont été interpellés ce jour-là.

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Ce sont eux, avec le directeur de Greenpeace France, qui comparaîtront le 3 janvier devant le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle). Ils sont poursuivis pour « intrusion en réunion et avec dégradation dans l’enceinte d’une installation civile abritant des matières nucléaires », et encourent cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

L’action de Greenpeace a eu lieu peu après la remise d’un rapport d’experts mandatés par l’ONG sur la capacité de résistance des piscines d’entreposage des combustibles nucléaires usés en France et dans deux centrales belges. Les autorités du voisin luxembourgeois ont d’ailleurs réclamé à la France « une enquête [sur] les circonstances de cet incident ».