Plan climat: Nicolas Hulot dévoile ses quatre mesures phares
ENERGIE•L'objectif, permettre «de bien cibler et aider les ménages aux moyens limités»...20 Minutes avec AFP
Prime à la casse étendue, chèque énergie, crédit d’impôt transformé en prime et coup de pouce pour changer de chaudière. Le ministre de la Transition écologique et solidaire a dévoilé les « quatre premières mesures phares » du plan climat qui « permettent de bien cibler et aider les ménages aux moyens limités », dans un entretien à Libération publié ce lundi.
Création d’un « paquet solidarité climatique »
« Il y a quatre mesures importantes, qui s’inscrivent dans la dimension solidaire de mon ministère et constituent ce que j’appelle le + paquet solidarité climatique + », explique au quotidien Nicolas Hulot.
« La première, c’est la prime à la conversion des véhicules. Pour ceux qui veulent passer d’un vieux véhicule polluant à une voiture thermique à faible émission de CO2. A partir de 2018, la prime de 500 euros à 1.000 euros qui existait uniquement pour les ménages à revenus modestes, et qui ne fonctionnait pas bien, sera généralisée à tous les Français propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001 (…) Et pour tous ceux qui souhaitent passer à l’électrique, la prime à la conversion sera de 2.500 euros ».
Le « chèque énergie » étendu
La deuxième mesure concerne le « chèque énergie » qui après voir été expérimenté dans quatre départements va être « étendu ». « Il devrait permettre d’aider 4 millions de ménages aux revenus très bas à payer leur facture d’énergie ». Désormais « le chèque sera versé automatiquement, selon un barème allant de 48 à 227 euros par an. A compter de 2019, il sera revalorisé et passera à 200 euros par an en moyenne. C’est une mesure conséquente, j’y tiens beaucoup », affirme le ministre.
En 2019, le « crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) » sera « transformé en prime, versée dès que les travaux seront achevés ».
Enfin, un coup de pouce sera donné aux « ménages aux moyens les plus modestes qui veulent changer une chaudière au fioul très polluante, à condition de passer aux énergies renouvelables, comme le bois ou les pompes à chaleur. Cela pourra représenter jusqu’à 3.000 euros », conclut Nicolas Hulot.