AIRPékin crée sa police de «l'Airpocalypse»

Chine: Avec sa police de l'environnement, Pékin espère réduire la pollution

AIRUne « unité verte » patrouillera pour empêcher les barbecues en plein air ou les incinérations de déchets, de bois ou d’autres matériaux organiques…
Des habitants portent leur masque de protection contre la pollution, à Pékin, le 19 décembre 2016.
Des habitants portent leur masque de protection contre la pollution, à Pékin, le 19 décembre 2016. - Andy Wong/AP/SIPA
20 Minutes avec agence

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La ville de Pékin (Chine), qui souffre d’épisodes de pollution en série, va lancer sa police de l’environnement chargée de faire respecter les normes antipollution édictées par le gouvernement ces trois dernières années.

Afin de faire respect ces mesures, Cai Qi, maire par intérim de la capitale chinoise, a choisi de déployer sa police verte qui aura l’autorisation de sévir. Et de lourdes amendes sont à prévoir, a prévenu l’agence de presse officielle Chine Nouvelle.

10 000 véhicules ont bravé les interdits gouvernementaux

« Tous ces actes de non-respect des règlements résultent en réalité d’un manque de supervision et de faibles moyens de surveillance », a expliqué samedi Cai Qi, cité par La Tribune. Pour preuve, quelque 500 entreprises et 10 000 véhicules pourtant censés être à l’arrêt auraient récemment été pris en train de braver les interdits gouvernementaux.

Les forces de « l’ordre environnemental » devraient ainsi permettre de réduire la pollution qui étouffe depuis le début de l’hiver Pékin, mais aussi une bonne partie du nord-est de la Chine. Un long épisode de smog qui a obligé les autorités à fermer les voies rapides à la circulation ainsi que de nombreux aéroports.

Fermeture de la dernière centrale électrique au charbon

Selon le quotidien britannique The Guardian, cette « unité verte » traquera les pollueurs en patrouillant dans les rues de Pékin pour empêcher, entre autres, les barbecues en plein air ou les incinérations de déchets, de bois ou d’autres matériaux organiques.

Ce programme prévoit la fermeture de la dernière centrale électrique au charbon active dans la capitale et celle de 500 usines jugées obsolètes et polluantes [plus de 2 500 autres seront améliorées pour répondre aux nouveaux standards], ainsi que l’interdiction d’accès à Pékin de 300 000 véhicules à partir de février.