POLLUTION«Ocean Cleanup» testée en Mer du Nord

«Ocean Cleanup»: La barrière qui doit dépolluer les océans testée en Mer du Nord

POLLUTIONDepuis jeudi dernier et pendant un an, la résistance de l'invention d'un jeune Néerlandais de 21 ans va être testée avant une éventuelle installation dans le Pacifique...
Le prototype du projet Ocean Cleanup, une barrière filtrante pour débarrasser les océans des déchets plastiques, a été dévoilé le 22 juin 2016.
Le prototype du projet Ocean Cleanup, une barrière filtrante pour débarrasser les océans des déchets plastiques, a été dévoilé le 22 juin 2016.  - Capture d'écran / Twitter
20 Minutes avec agences

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Ocean Cleanup, une barrière filtrante de 100 mètres de long censée débarrasser les océans de leurs déchets plastiques, est testée depuis jeudi dernier en Mer du Nord. D’une valeur de 1,5 million d’euros, financée par une collecte sur internet, elle sera déployée pendant un an à 23 km des côtes néerlandaises.

Objectif : rendre infaillible ce premier prototype en réparant et améliorant le moindre défaut lors de ce « test destructeur », affirme son créateur Boyan Slat, 21 ans.

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« La barrière flottante la plus résistante au monde »

Composée de surfaces émergée et immergée d’1,50 mètre chacune, « la barrière flottante la plus résistante au monde », faite de caoutchouc, de polyester et de tissu, est conçue pour supporter des charges de 80 tonnes et capturer les petits morceaux de plastique jusqu’à un millimètre de diamètre.

Les côtes néerlandaises n’ont pas été choisies au hasard pour tester le prototype constitué de flotteurs allongés et de filets capturant les débris de plastique. En effet, quand la plupart des autres projets envisagent de les ramasser à l’aide de bateaux sillonnant les océans, Boyan Slat a souhaité se servir des courants marins pour piéger les débris.

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Objectif : une barrière longue de 100 kilomètres en 2020

« A la moindre petite tempête, nous aurons des forces plus puissantes que durant une tempête qui durerait une centaine d’années dans l’océan. Si le prototype peut survivre ici, il survivra partout. » Cette phase de tests n’est cependant qu’une première étape, dans l’optique de déployer, à l’horizon 2020 une barrière de 100 kilomètres de long.

Il s’agirait alors de deux bras flottants de 50 kilomètres formant un « V », arrimés aux fonds marins, et munis d’un « rideau » de trois mètres s’enfonçant dans l’eau pour bloquer les plastiques, récoltés ensuite dans un container. Jusqu’à 3.000 mètres cubes de déchets pourraient y être stockés et en partie recyclés.

Selon Boyan Slat, « en déployant un seul de ces systèmes durant dix ans, nous pourrions nettoyer la moitié de la grande plaque de déchets du Pacifique ».

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