Sambo s’est effondrée, vendredi dernier, à Angkor. L’éléphante, âgée d’une quarantaine d’années, venait de promener sous un soleil de plomb et pendant quarante minutes des touristes autour des célèbres temples cambodgiens quand elle s’est décédée d’une crise cardiaque.

Morte d’une crise cardiaque

L’Angkor Elephant Company, qui faisait « travailler » Sambo depuis 2001, a précisé au Phnom Penh Post qu’un vétérinaire avait « conclu que Sambo était morte d’une crise cardiaque due à des températures élevées et un manque de vent ».

La photo du corps du pachyderme mort de ses conditions de travail épuisantes et gisant sur le sol d’un site archéologique extrêmement touristique a été postée sur Facebook. Vue et partagée des milliers de fois depuis.

Des températures frôlant les 40 degrés

Et alors que l’Angkor Elephant Company a reconnu, à demi-mot, que Sambo était morte d’épuisement en portant des touristes sous des températures frôlant les 40 degrés, la polémique enfle. Une pétition a ainsi été lancée sur la plateforme associative Change.org pour demander l’arrêt définitif des visites à dos d’éléphant sur le site d’Angkor. Ce mardi, le texte qui rappelle que l’éléphant d’Asie est classé parmi les espèces menacées figurant sur la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) était déjà signé par plus de 31.000 personnes.

A noter que Sambo l’éléphante est à ne pas confondre avec l’autre Sambo, « star de Phnom Penh » qui a pris sa retraite en 2014. Agée de 54 ans, cette Sambo-là aurait, aux dernières nouvelles, rejoint la province de Mondulkiri, au nord-est du Cambodge. Un environnement naturel d’où elle avait été arrachée à l’âge de 8 ans.