NAISSANCESDans la famille orang-outan, deux nouveaux-nés au zoo de La Palmyre

Dans la famille orang-outan, deux nouveaux-nés au zoo de La Palmyre

NAISSANCESHutan et de Nanga sont nés le 16 août et le 4 septembre...
Un des deux orang-outan nés au zoo de La Palmyre (Charente-Maritime) en août 2015
Un des deux orang-outan nés au zoo de La Palmyre (Charente-Maritime) en août 2015 - HO / Zoo de La Palmyre / AFP
20 Minutes avec AFP

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Le zoo de La Palmyre, près de Royan (Charente-Maritime), a fait part vendredi de la naissance de Hutan et de Nanga, deux orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus), nés respectivement le 16 août et le 4 septembre 2015 d’un même père.

L’équipe du zoo créé par Claude Caillé en 1966 a attendu quelques semaines pour annoncer la nouvelle, le temps de s’assurer que les nouveau-nés et leurs mères se portaient bien.

Des accouplements ont été observés dès les premières mises en contact

Katja, une femelle âgée de 18 ans transférée au zoo en novembre 2011 sur recommandation du Programme d’élevage européen (EEP), a donné naissance à un petit mâle prénommé Hutan le 16 août. Trois semaines plus tard, le 4 septembre, Tiba, son aînée âgée de 39 ans et arrivée à La Palmyre en 1978, a accouché d’une petite femelle prénommée Nanga. Il s’agit du cinquième petit de Tiba.

Hutan et Nanga sont des « demi-frères ». Leur père se prénomme Barito. Âgé de 14 ans, il est arrivé seulement l’an dernier en Charente-Maritime mais s’est rapidement adapté. La mise en contact de Barito avec les trois femelles que compte le zoo s’est parfaitement déroulée, à telle enseigne que des accouplements ont été observés dès les premières mises en contact.

Des animaux « en danger » selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Katja et Tiba sont ensemble mais tenues séparées du reste du groupe « afin de leur laisser le temps de tisser des liens forts avec leurs petits », précise le zoo de la Palmyre. La tribu devrait être réunie en un même lieu très prochainement.

A l’état sauvage, en revanche, la situation des orangs-outans ne cesse de se dégrader. Classés « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils sont confrontés à une destruction massive de leur habitat naturel qui est remplacé par d’immenses plantations de palmiers à huile partout dans leur aire de répartition. A peine 20 % des orangs-outans vivent aujourd’hui dans des zones protégées, souligne le zoo.