POLLUTIONEmmanuelle Cosse veut interdire le diesel en France «d'ici 2025»

Emmanuelle Cosse veut interdire le diesel en France «d'ici 2025»

POLLUTIONLe message de la patronne d'EELV intervient en plein scandale Volkswagen...
Nicolas Bégasse

N.Bg. avec AFP

En finir avec le «poison du diesel». Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV et candidate aux régionales en Ile-de-France, a réclamé mercredi soir au gouvernement «une interdiction du diesel dans l'ensemble du pays d'ici 2025», lors de son premier meeting de campagne.

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S'appuyant sur le scandale des tests anti-pollution truqués de Volkswagen, elle a demandé «à Ségolène Royal et au président de la République de prendre leurs responsabilités: plus aucune subvention au diesel en 5 ans ! Une interdiction du diesel dans l'ensemble du pays d'ici 2025 !» Face au «poison du diesel», «arrêtons de mentir aux Français en les incitant à acheter des voitures soi-disant écologiques (...) le diesel propre, ça n'existe pas !», a dit la candidate, ravie de son slogan de campagne «Changeons d'air !».

Une niche fiscale à supprimer

A une semaine de la présentation du projet de loi de finances pour 2016, Emmanuelle Cosse a plaidé pour la suppression de «la niche fiscale pour le diesel» qui dégagerait «7 milliards d'euros en moyens d'agir pour permettre aux ménages d'acheter des véhicules plus sobres».

En campagne pour «bel et bien diriger la plus grande région de France» et non pour «être un supplément d'âme» d'un quelconque allié, la patronne écolo a raillé, sous les applaudissements, «cette vieille gauche en mal d'idées». Elle a renvoyé dos à dos Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) dont elle ne veut pas «accrocher la locomotive antieuropéenne», et Jean-Christophe Cambadélis, lui rappelant que «l'unité ne se construit ni à coup de canons, ni à coup de manoeuvres».

«Plutôt que d'organiser des référendums pour masquer leur impuissance, je préférerais que les socialistes soient mobilisés pour cette région», a-t-elle dit. Quant à son concurrent socialiste, Claude Bartolone «aussi haut perché soit-il», Emmanuelle Cosse lui adressé un message: «Affaiblir les écologistes, c'est affaiblir la gauche».