MUSIQUELe chanteur Christophe Willem perd son procès contre «Nouvelle Star»

Le chanteur Christophe Willem perd son procès contre «Nouvelle Star»

MUSIQUELe lauréat de l'édition 2006 reprochait au concepteur de l'émission de l'avoir forcé à signer un contrat en gestion de carrière...
AFP

AFP

On ne casse pas un contrat signé avec «Nouvelle Star» comme cela. Le lauréat 2006, Christophe Willem, l’a appris a ses dépens. Il a perdu le procès qu'il avait intenté au concepteur britannique de l'émission. Le chanteur lui reprochait de l'avoir forcé à signer un contrat en gestion de carrière.

79.000 euros

Dans un jugement rendu le 17 septembre et consulté mercredi par l'AFP, le Tribunal de grande Instance de Paris a estimé qu'«aucune violence ou erreur n'(était) venue affecter (son) consentement». A ce titre, il a condamné l'artiste à payer à son manager, 19 Entertainment, les 79.000 euros qu'il lui devait et à respecter le contrat jusqu'à son terme.

A l'automne 2005, Christophe Willem s'inscrit au casting de «Nouvelle Star». Il met alors un terme au contrat qui le lie depuis 2003 à Universal, conformément au règlement de l'émission qui stipule que chaque candidat doit être libre de tout engagement.

Lors d'une réunion d'information, le 6 janvier 2006, les représentants de 19 Entertainment présentent aux 40 candidats encore en lice un projet de contrat de conseil en gestion de carrière.

Contrat exclusif

En cas de succès à l'émission, les artistes s'engagent à prendre 19 Entertainment comme manager exclusif pour une durée de trois ans et à lui verser une rémunération de 16% de leurs revenus durant cette période, puis une commission à taux dégressif pendant une période de cinq ans suivant la fin du contrat. Vainqueur, Christophe Willem accepte les dispositions du contrat avant de le contester, deux ans plus tard et son succès établi, considérant avoir été dupé.

Mais le tribunal n’a pas suivi le chanteur. La troisième chambre civile pointe un mail adressé à 19 Entertainment par Christophe Willem. Ce message «montre à l'évidence que le consentement du demandeur, loin d'avoir été vicié comme il le prétend aujourd'hui, était pesé et éclairé».