On aurait pu croire qu’Angèle aurait le trac avant de s’attaquer à une scène américaine aussi emblématique que celle de Coachella. Mais le phénomène belge a vite trouvé sa place pour séduire le public américain.

« Je me pince mais c’est bien réel », écrivait-elle dans une story sur Instagram tout en montrant les lieux à ses fans. Si elle est émerveillée, Angèle semble aussi plus sereine que jamais dans le désert d’Indio. Finalement, jouer loin de son public habituel semble moins intimidant.

« En fait, c’est moins stressant qu’en France, où le public sait qui je suis et a des attentes. Mais quand je viens ici, je suis plus libre (…) d’être qui je suis (…), de chanter ce que je veux, de ne pas avoir à réfléchir à ce que je fais ou à si je vais subir des attaques sur Internet », a-t-elle confié à l’AFP la veille de fouler la scène du festival californien.

Un triomphe fulgurant

Il faut dire que le succès d’Angèle a de quoi déstabiliser. La jeune femme avait tout juste 20 ans quand sa carrière a commencé à décoller, passant des petits cafés bruxellois au succès absolu de Tout oublier (avec son frère, le rappeur Roméo Elvis), ou Balance ton quoi.

Une véritable consécration pour l’artiste qui a partagé l’affiche, ce week-end, avec Franck Ocean notamment. La jeune femme a même fait un petit clin d’œil à la langue de Molière, diffusant les paroles de ses chansons pendant ses performances. Sait-on jamais, des fois que des vocations s’éveillent…

Il faut dire qu’Angèle n’était pas la seule francophone du festival de Coachella : le groupe électro The Blaze, et Redcar (ex Christine and the Queens) étaient aussi de la partie.