« C'était inquiétant, surtout pour mon public »... Bilal Hassani réagit à l’annulation de son concert à Metz
HAINE•Ce n’est pas la première fois que l’ancien candidat à l’Eurovision est victime de harcèlement et de menaces et il a expliqué, merrcedi soir sur France 5, « être un peu fatigué »20 Minutes avec agences
«Ils n’avaient pas envie que je monte sur scène. Au début, j’avais l’intention d’aller au bout. Il m’est arrivé plusieurs fois de recevoir des menaces et j’essaie d’être le plus courageux possible, mais là ça commençait à être inquiétant, surtout pour mon public. » Ce mercredi soir, dans l’émission C à vous, sur France 5, Bilal Hassani est revenu sur l’annulation à la dernière minute de son concert à Metz, en Moselle.
Le chanteur devait s’y produire dans une église désacralisée depuis 1556 (oui, depuis 467 ans) et qui accueille depuis longtemps expositions et concerts. Sa venue dans ce lieu culturel durant la semaine sainte n’était cependant pas été du goût de mouvements catholiques radicaux. Les opposants avaient diffusé un appel au rassemblement, relayé par des médias d’extrême droite et identitaires, estimant que les prestations du chanteur étaient « pornographiques » et que Bilal Hassani profanait un lieu de culte.
« On sera quand même là à Toulouse, le 7 avril »
« Je ne fais pas de la pornographie. Je fais du chant, de la musique et je danse. Je chante sur scène et ce, depuis toujours. Mes spectacles ont toujours été pour tout le monde, ça se passe très très bien », a encore expliqué Bilal Hassani sur France 5.
Ce n’est pas la première fois que l’ancien candidat à l’Eurovision est victime de harcèlement et de menaces. Le souffle coupé par l’émotion, il a confié : « Je commence à être un tout petit peu fatigué. J’ai commencé à 19 ans, J’ai 23 ans, ça fait beaucoup à porter sur les épaules. J’ai l’impression qu’on n’avance pas trop. » « On sera quand même là à Toulouse, le 7 avril », a-t-il conclu, avant de proposer une version de Laissez-moi chanter, de Dalida, en forme de pied de nez.
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