PROCESEva Green a tenté de feinter pour éviter de tourner dans « A Patriot »

Cinéma : Eva Green a visiblement voulu faire croire qu’elle était hospitalisée pour ne pas tourner dans « A Patriot »

PROCESL’actrice réclame 1 million de dollars à la société de production White Lantern pour rupture de contrat
Le procès intenté par Eva Green aux producteurs de «A Patriot» s'engage mal pour la star
20 Minutes avec agences

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Elle ne voulait pas tourner dans « un film merdique de série B » pour protéger sa carrière. Eva Green se retrouve néanmoins dans de sales draps après avoir porté plainte contre la production du long métrage A Patriot, un film de science-fiction « dystopique » abandonné en 2019. L’actrice ayant signé un contrat lui garantissant ses émoluments que le projet aboutisse ou non, elle les réclame. La somme est rondelette : un million de dollars. Cependant, lors des dernières plaidoiries à la Haute Cour de Londres, le vent n’a pas eu l’air de tourner en sa faveur.



L’avocat de la partie adverse a en effet révélé une nouvelle série d’échanges WhatsApp entre la comédienne et son agent qui montreraient sa mauvaise foi.

Eva Green aurait tenté de se faire passer pour malade : la situation liée au film la stressant tellement qu’elle aurait développé une éruption cutanée qui l’aurait même contrainte à une hospitalisation. C’est, en tout cas, ce qu’elle propose comme excuse à son agent pour se dégager du projet, en septembre 2019, selon l’avocat de la société de production.

Pas de bras…

« Pourrions-nous dire que cette situation m’a rendue malade pendant le week-end ? Nous pourrions dire que j’ai dû aller à l’hôpital car j’ai eu une grave éruption cutanée sur tout le corps ? », écrit-elle à son agent, selon The Guardian. La fille de l’actrice française Marlène Jobert aurait même suggéré de voir avec un médecin.

L’avocat de White Lantern ajoute aussi dans ses conclusions qu’elle « semblait envisager de simuler un bras cassé » pour éviter le tournage. Autant de révélations qui montrent, pour la production, sa volonté de ne pas assurer le tournage, ce qui est une rupture de contrat, et qui s’ajoute à d’autres propos peu sympathiques à l’encontre de l’équipe technique.

Dans de précédents textos émanant de la star, le producteur du film et son collègue étaient traités respectivement de « pur vomi » et de « putain de crétin ». Elle avait aussi exprimé une opinion qui risque de lui porter atteinte auprès du public du Hampshire.

Des « paysans »

Le déplacement de la production de l’Irlande vers cette région du Royaume-Uni avait suscité chez la comédienne franco-britannique une réaction (toujours par écrit) peu aimable. Elle ne voulait pas être « obligée de prendre les membres de l’équipe de paysans merdiques du Hampshire ». Eva Green refusait de se produire au Black Hangar, un studio local appartenant à Jake Seal, le producteur principal du projet.

L’équipe juridique de l’actrice a fait valoir qu’elle voulait travailler avec une équipe de « qualité » rémunérée au tarif réglementaire. Ils ont également accusé les producteurs de vouloir « nuire à la réputation » de leur cliente, qui « n’a pas violé de contrat ni manqué de jour de tournage au cours d’une carrière de vingt ans », en publiant ces échanges WhatsApp.

Le jugement sera rendu à une date non précisée.