Steven Spielberg a reçu un Ours d’or d’honneur des mains de Bono lors du Festival du film de Berlin, mardi. Le cinéaste a remercié l’organisation et a confié que cette récompense revêtait une « signification particulière » à ses yeux.

« J’aime à penser que c’est un petit instant dans un effort plus long et continu pour guérir ces lieux brisés par l’Histoire, que les juifs appellent Tikkun Olam, la réparation et la restauration du monde », a déclaré Steven Spielberg, comme le relaye Deadline.

D’autres films effrayants

Le cinéaste s’est aussi amusé d’avoir été salué pour sa « vie » passée derrière la caméra, alors que, visiblement, il est loin de vouloir sortir le « clap de fin ». « Ça m’inquiète un peu d’apprendre que j’ai vécu ma vie, parce qu’elle n’est pas finie. J’ai l’intention de continuer à travailler », a-t-il lancé, avant d’enchaîner sur ses projets.

Alors qu’il défendra dans quelques jours The Fabelmans aux Oscars, le réalisateur a visiblement envie de revisiter le genre qui l’a fait connaître mondialement : les films qui font peur, comme Les Dents de la mer, son troisième film, sorti en 1975.

« Je veux continuer à apprendre, à découvrir, à me faire peur et, parfois, à vous faire peur. Je dois reprendre certains de ces films d’horreurs des débuts, mais c’est une autre histoire. Tant que je suis heureux et que mon public trouve de la joie et des valeurs humaines dans mes films, je continuerai », a conclu Steven Spielberg.