Jane Fonda était ravie d’annoncer mi-décembre être en rémission d’un lymphome non hodgkinien, mais le traitement n’a pas été sans conséquence sur son moral. L’actrice de 85 ans, qui a déjà souffert du cancer par le passé, notamment du sein en 2010, a confié que, cette fois, « la chimio m’a durement touchée ».

Elle a expliqué à Entertainment Tonight avoir beaucoup pensé à sa propre mortalité. « Quand vous êtes diagnostiqué du cancer, vous y pensez encore plus et vous voulez vous assurer que vous avez accompli ce que vous souhaitiez faire, comme ça, quand l’heure arrive, vous n’avez pas de regrets », a-t-elle déclaré.

Vivre bien pour mourir bien

La star de Barbarella a ajouté qu’elle « pense beaucoup à la mort depuis ces 30 dernières années », mais pas de façon morbide. Jane Fonda se rapproche ainsi de Platon et Socrate, car pour elle, « il est difficile de vivre bien si vous ne pensez pas à la mort ».

« Ça fait partie de la vie. D’autres cultures ne sont pas aussi effrayées de penser à la mort, contrairement à nous. Je passe beaucoup de temps à y penser et ça rend ma vie bien meilleure », a-t-elle expliqué.

Alors, si « la dernière séance de chimio a été difficile » car elle « a duré deux semaines, ce qui m’a rendu difficile d’accomplir quoi que ce soit », elle se sent aujourd’hui « bien ». « Ce n’était pas la première fois que j’avais un cancer. J’ai eu de très, très bons soins. J’ai de la chance. Je suis bénie », a confié Jane Fonda ce week-end à Extra lors de la projection de son nouveau film, 80 for Brady.