Kim Kardashian dévoile ses ambitions pour réformer le système carcéral américain
JUSTICE•La star de la téléréalité lance un podcast pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice américaine20 Minutes avec agences
Pour cette rentrée, Kim Kardashian a décidé d’explorer de nouvelles voies afin de mener son combat pour une réforme en profondeur du système carcéral américain. En effet, la star de la téléréalité, qui poursuit ses études de droit avec l’ambition de devenir un jour avocate, vient de lancer un podcast sur Spotify intitulé The System.
Pour cette première saison, elle s’intéresse à l’affaire Kevin Keith, un homme jugé coupable d’un triple homicide en 1994 et qui clame toujours son innocence après 28 ans passés dans le couloir de la mort. Pour Kim Kardashian, cette affaire est un cas d’école reflétant les dysfonctionnements de la machine judiciaire américaine.
« Je pense que le storytelling est la clef. Partager ces histoires en dehors des chansons de rap va aider le public à être plus à l’aise vis-à-vis de ces gens et à comprendre d’où ils viennent », a-t-elle expliqué au Hollywood Reporter.
« En général, vous n’entendez pas ce versant de l’histoire. En général, vous entendez triple homicide, et ça vous effraie. Tout spécialement si la personne a été condamnée. Personne ne va s’intéresser d’assez près à cette affaire pour se rendre compte qu’en fait, il n’y a aucune preuve physique qui relie [Kevin Keith] au crime. »
Un combat de longue haleine
Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce podcast n’est qu’un des nombreux projets que Kim Kardashian ambitionne de réaliser pour soutenir son combat. Les mener à bien est par ailleurs un véritable casse-tête en matière d’emploi du temps.
« Je ne dors pas. Mais c’est un choix que je fais tous les jours. L’école me prend beaucoup de temps. Ça représente deux heures par jour, mais je donne 100 % de moi-même à toutes les choses dans lesquelles je m’investis, et mon temps est vraiment micro-managé », a-t-elle poursuivi.
« Je veux terminer mon droit et ensuite mon but ultime est d’ouvrir une société qui engage des anciens détenus. »
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