PEOPLEGeneviève de Fontenay attaque Endemol aux Prud'hommes

Geneviève de Fontenay attaque Endemol aux Prud'hommes

PEOPLELa Dame au chapeau estime que son employeur a rompu le contrat qui les liait...
Bérénice Dubuc

Bérénice Dubuc

Elle jette l'éponge. Selon RTL, Geneviève de Fontenay attaque Endemol son employeur et producteur de l’émission Miss France, aux Prud'hommes. Une information confirmée par l'intéressée: «Je ne vends pas mon âme pour ces gens-là. Ils sont allés trop loin! Il arrive un moment où on ne peut plus continuer à collaborer avec des gens avec qui on est constamment en désaccord et qui ont bafoué l'image de Miss France», a-t-elle déclaré. «Je ne démissionne pas. Je les attaque aux Prud'hommes pour rupture de contrat de travail sur le plan de l'éthique et de la morale», a précisé l'indéboulonnable patronne des Miss, 77 ans.

«Elle ne démissionne pas, mais elle considère qu’Endemol a rompu le contrat qui la liait avec elle», a expliqué son fils, Xavier de Fontenay, sur RTL. Geneviève de Fontenay estime «qu’elle n’a plus les moyens de remplir sa mission et ses obligations avec Endemol» après que la société de production a «récupéré la miss Paris destituée Kelly Bochenko pour la faire participer à l’émission La Ferme Célébrité», précise-t-il. Joint par 20minutes.fr, Endemol ne confirme pas l’information.

Un «désaveu»

La participation de l’ancienne miss, destituée à grand renfort médiatique en décembre dernier après la parution de photos dénudées dans Entrevue, à une émission également produite par Endemol, est un «désaveu» pour la Dame au chapeau, qui s’est toujours «battue pour donner à l’émission Miss France une image respectable», a indiqué Xavier de Fontenay.

Selon le blog de Renaud Revel, Geneviève de Fontenay juge dans une lettre de rupture adressée à Endemol et à la Société Miss France le 13 février dernier que cette décision la «ridiculise, ridiculise ce règlement et plus généralement toutes les actions qu’[elle] mène avec les délégués» des comités régionaux de Miss France. L’«affaire» Kelly Bochenko «a montré les limites de ce qui est supportable et en tous cas pour ma part, de ce que je peux supporter», écrit encore la Dame au chapeau.

«Geneviève reviens!»

A l'annonce de cette nouvelle, le publicitaire Jacques Séguela a exprimé ses vifs regrets. Geneviève de Fontenay est, selon lui, la «gardienne» des valeurs morales du concours Miss France depuis plus de 30 ans, «l'âme, l'ADN, le flambeau, le garde du corps, le garde du coeur d'un concept qui peut à tout moment basculer dans la vulgarité et la mauvaise "pipolisation"». «Elle était la ligne blanche à ne pas franchir», poursuit-il, appelant: «Geneviève reviens! Courage, ne fuis pas!»

La Société Miss France et Endemol auraient, toujours selon Renaud Revel, répliqué par courrier le 28 février, en précisant que La Ferme Célébrités «n’a aucun rapport avec le fonctionnement de Miss France», et que la participation de Kelly Bochenko «n‘est donc pas une attaque personnelle contre [Geneviève de Fontenay], ni contre l‘élection Miss France ou contre le Comité Miss France». La lettre rappelle que «c’est précisément tout le battage médiatique que vous avez fait autour de Kelly Bochencko et vos rapports avec la société Miss France qui porte aujourd’hui atteinte à l’image de Miss France». La guerre est déclarée. D'autant que Geneviève de Fontenay l'a annoncé: elle va créer son propre concours de beauté dès janvier 2011, précisant que le contrat entre le Comité Miss France, qu'elle préside et qui organise les élections régionales, et la Société Miss France (Endemol) se termine en décembre 2010.