Le trublion belge incarne un sosie de Cloclo dans «Podium», qui sort aujourd’hui dans les salles
•Existe-t-il des imitateurs de Benoît Poelvoorde ? Ben oui, moi. Certains matins, quand j’ai la tête au fond de mon cul et que j’essaye de me donner une contenance, je joue à être Benoît Poelvoorde. Tout le monde se choisit une enveloppe qui lui convient.© 20 minutes
Existe-t-il des imitateurs de Benoît Poelvoorde ? Ben oui, moi. Certains matins, quand j’ai la tête au fond de mon cul et que j’essaye de me donner une contenance, je joue à être Benoît Poelvoorde. Tout le monde se choisit une enveloppe qui lui convient. Sinon on serait des petits bébés tout nus dans la rue, prêts à retourner dans l’hymen. Avez-vous l’impression de « faire du Poelvoorde » dans Podium ? Bien sûr ! Quand on me reproche de faire du Poelvoorde, je réponds que ça m’est plus facile que de faire du Richard Berry. Comment décririez-vous l’évolution de votre carrière ? J’ai commencé en trucidant des gens dans C’est arrivé près de chez vous. Dans Podium, je chante du Julien Clerc en pleurant. J’ai pris de la bouteille et pas mal élargi mon registre. L’approche de la quarantaine vous a changé ? C’est vrai que je deviens de plus en plus émotif avec l’âge. Mais rassurez-vous, cela ne m’empêchera pas de jouer une ordure sans la moindre circonstance atténuante dans Le Retour de James Bataille, un western signé des frères Poiraud. A propos de western, craignez-vous la concurrence de Blueberry, qui sort le même jour que Podium ? Vous savez, il y a de la place pour tout le monde. D’ailleurs, j’aimerais bien proposer à Jan Kounen un petit voyage chamanique à la bière. Parce que voyez-vous, ma drogue à moi, c’est la Duvel, sublime bière belge. Les effets hallucinogènes sont moindres, non ? On ne boit pas de la bière pour être zen, mais pour déconner. C’est un relaxant idéal, notamment après une grosse journée de promo. Ça ne pose pas de problèmes à votre épouse, quand vous dépassez la dose ? Elle a essayé de me changer et puis elle a fini par y renoncer. Comme me le faisait remarquer Julie Depardieu, je fais partie des gens qui ont besoin de ça comme d’une soupape de sécurité pour dépressuriser. Avez-vous déjà regretté une de vos cuites ? Récemment chez Thierry Ardisson, je me suis bourré la gueule comme un âne. Manque de bol, ma mère est tombée sur l’émission. Ce n’était pas facile de lui expliquer la chose. Le téléphone a vraiment pleuré ce jour-là ! Propos recueillis par Caroline Vié