PORTRAIT«Etre une femme au 21e siècle, c'est difficile», estime Sylvie Tellier

Femme active et maman, Sylvie Tellier estime qu'«être une femme au 21e siècle, c'est difficile»

PORTRAITElle est sur tous les fronts et rien ne semble lui résister, Sylvie Tellier nous a parlé de son organisation au quotidien…
Claire Barrois

Claire Barrois

Directrice de l'organisation Miss France, cofondatrice de l’association Les Bonnes Fées, directrice de collection de livres pour enfants, dont deux sont sortis cette semaine*, bientôt mère d'un troisième enfant… Sylvie Tellier a des journées bien chargées. Sur son compte Instagram, on la voit tantôt gérer les affaires des miss, tantôt avec ses enfants, sans oublier le sport ou un passage chez le coiffeur… De quoi faire complexer les autres femmes. 20 Minutes lui a donc demandé comment elle faisait pour tout concilier.

« Je n’y arrive pas, répond Miss France 2002 de but en blanc. Je suis comme tout le monde. Je serais une menteuse si je disais que j’arrivais à tout faire. Je n’ai pas les ongles vernis, je fais du sport à 22h, je dors peu… » Et Sylvie Tellier de prouver ce qu’elle raconte en montrant ses ongles, effectivement sans vernis, avant de faire le point sur ses priorités.

« Je fais des sacrifices »

« Je suis là pour mes enfants, explique-t-elle. Si je ne les vois pas le soir, je me lève une heure plus tôt pour leur préparer le petit-déjeuner le matin. Je veux absolument relire les cahiers de mon fils le soir. » Mais elle concède qu' « être une femme au 21e siècle, c’est difficile », avant d’ajouter : « Je fais des sacrifices. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Une mère de trois enfants qui bosse n’a pas de temps pour elle, précise Sylvie Tellier. Une fois par mois, je vais soit chez le coiffeur, soit me faire faire une manucure, soit me faire faire un massage, il faut que je choisisse. Et encore, je suis une privilégiée, j’ai une nounou à la maison. Ma mère était seule, elle travaillait de 9h à 19h du lundi au samedi à la maison, elle ne se posait pas la question d’aller chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne. Et à 68 ans, elle ne s’est toujours jamais fait masser. »

Une maman « féministe »

Pas question, donc, pour l’ancienne miss, de s’apitoyer sur son sort. Mais celle qui aime répéter qu’elle est « féministe » en profite pour glisser qu’elle trouve que les tâches sont encore trop peu partagées avec les hommes. « Mon mari est très concerné, mais ça reste un homme, regrette-t-elle. Je pense que c’est dans les chromosomes… Moi je suis un peu plus brouillon, mais je suis capable de surveiller les devoirs en répondant à mes mails. Lui fait peut-être mieux les choses, mais une seule à la fois. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ses renoncements pour assurer au travail et tout de même voir ses enfants ? « Avant, j’étais incollable sur les séries, je faisais du sport trois fois par semaine (j’essaie toujours d’en faire parce que c’est important pour mon équilibre), je ne vais plus au cinéma, je n’ai plus le temps de lire… » Aussitôt formulés, ils sont balayés par la presque quadragénaire : « Un jour je serai retraitée, mes enfants seront grands, et je me rattraperai. »

* « Oscar et Margaux en Vendée » et « Oscar et Margaux en Provence », éd. Calligram, 8,90 euros.