«Friends Trip»: «Mon fils est allé au bout d’un de ses rêves», assure la mère de Benoît Dubois
CONFIDENCES•La mère de Benoît Dubois revient sur le parcours de son fils qui est arrivé lundi dans « Friends Trip », et avec elle…Propos recueillis par Claire Barrois
L'essentiel
- «20 Minutes » a décidé de donner la parole aux parents de candidats de téléréalité.
- Corinne, la maman de Benoît Dubois, découvert il y a huit ans de Secret Story, revient sur le parcours de son fils dans la téléréalité.
- Elle apparaît en ce moment à l'écran à ses côtés dans « Friends Trip ».
«Je n’aimerais pas être sa mère… » Qui ne s’est jamais dit cette phrase devant un programme de téléréalité ? Pour arrêter de fantasmer sur ce que pensent les parents de candidats de ce qu’ils font dans ces émissions, 20 Minutes est allé le leur demander. Corinne, la mère de Benoît, passé par Secret Story, Carré Viiip, Les Anges, chroniqueur au Mad Mag et actuellement dans Friends Trip 4, est revenu sur le parcours de son fils, qui a commencé la téléréalité en 2010.
Comment votre fils est-il venu à la téléréalité ?
Benoît, déjà petit, était passionné par la téléréalité. Il regardait Loft Story et me disait qu’un jour il y serait. Quand il a eu l’âge, il s’est renseigné et a envoyé sa candidature à plusieurs personnes de la production de Secret Story, à des adresses différentes, pour multiplier ses chances d’être pris.
Quelle a été votre réaction quand vous l’avez découvert pour la première fois dans « Secret Story » ?
J’ai envoyé moi-même les candidatures avec des collègues, donc j’étais partie prenante. Au fond de moi j’étais contente, mais je me disais que c’était un coup d’épée dans l’eau. Quand il a commencé à passer à la télévision, je n’étais pas très bien à cause des répercussions : les médias parlaient beaucoup de lui, et sur les réseaux, il y avait énormément d'insultes homophobes. Nous habitions dans une petite ville, tout le monde avait compris qu’il était homosexuel depuis qu’il était petit et il était accepté. On ne s’était jamais posé la question.
Trouvez-vous que Benoît a changé après cette première aventure ?
Secret Story l’a libéré par rapport à son homosexualité. Tout le monde le savait, mais lui n’en parlait pas. En sortant il m’a dit : « Ça va ? Comment l’a pris la famille ? » Je lui ai répondu que personne n’avait rien appris de nouveau et que rien n’avait changé. Ça l'a soulagé.
Et a-t-il changé dans les émissions suivantes ?
Il n’a jamais pris la grosse tête. Il a pris un peu plus d’aplomb, a mûri, quoiqu’il y ait encore du boulot ! Il est plus posé, plus professionnel.
Regardez-vous toujours ce que les gens disent de lui sur les réseaux sociaux ?
Avec l’émission qu’on a fait tous les deux, j’ai regardé pour voir si mon arrivée n’avait pas eu d’impact sur lui. Mais maintenant il est vraiment aimé, j’ai été rassurée de voir que ça se passait bien pour lui.
Que lui a apporté la téléréalité ?
C’était un rêve, et en gagnant Secret Story, il est allé au bout d’un de ses rêves. C’est une grande fierté pour lui d’avoir dit « j’avais dit que je le ferais, j’y suis ». Grâce à ça, il a commencé un nouveau métier de chroniqueur qu’il adore. En ce moment, il est d’ailleurs peiné par la pause du Mad Mag. Mais il aime aussi la coiffure, son ancienne activité, et il en fait encore un petit peu. Il n’a pas oublié son premier métier et ça ne le dérangerait pas d’y retourner.
Pensez-vous qu’il va continuer longtemps la téléréalité ?
Ça n’est pas dans ses objectifs de continuer longtemps dans la téléréalité. Je pense qu’il aimerait retourner un peu dans la coiffure parce qu’il se rend compte que c’est un peu dur de perdurer dans le domaine. Il aime bien être chroniqueur, il veut s’amuser, mais ne voudrait pas être animateur, devoir beaucoup travailler pour ça.
Vous n’auriez pas envie qu’il fasse autre chose ?
Moi, j’ai envie qu’il fasse ce qu’il aime, qu’il soit heureux. Je le suis dans tous ses projets du moment que ça lui fait plaisir. Quand je l’ai accompagné dans Friends Trip, j’ai trouvé l’expérience super, avec une brochette de jeunes gens fort sympathiques. En fait ce sont un peu des acteurs, ils sont courageux. Je suis restée moi-même parce que ça n’était pas les mêmes enjeux. Mais arrêtons de dénigrer ces gamins : derrière la téléréalité, il y a toujours quelque chose.