FAITS DIVERSBabybel sort de son silence: «Autant de calomnies, c'est terrifiant»

Affaire Jeremstar: «Autant de calomnies, c'est terrifiant», affirme Pascal Cardonna, alias Babybel

FAITS DIVERSLe quinquagénaire, qui se présente comme le meilleur ami de Jeremstar, dément dans les colonnes de « Libération » avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs…
Fabien Randanne

F.R.

Pascal Cardonna sort de son silence ce vendredi dans les colonnes de Libération. « Autant de calomnies, c’est terrifiant », lance ce cadre de Radio France qui serait visé par une plainte pour viol sur mineur​ et par une autre de corruption de mineur et abus de faiblesse. « Ma vie est dans la boue à présent, c’est horrible. (…) Des gens ont dit à mes nièces : "Alors, ton oncle est pédophile ?" Ma vie sociale est détruite, ma vie professionnelle aussi », déplore celui qui est également connu sous le pseudonyme de Babybel.

Au cœur de l’affaire Jeremstar, qui a éclaté mi-janvier, le quinquagénaire dément avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs. « Depuis que j’ai 20 ans, je ne fréquente que des jeunes. Des garçons, mais aussi des filles. Grâce à eux, je génère de la modernité. Ils m’ont modernisé ! (…) Parfois, j’ai eu des relations sexuelles avec certains de ces jeunes, mais pas avec des mineurs. Regardez : depuis deux ans, je prends en photo la carte d’identité de tous ceux qui viennent chez moi. Tous majeurs », s’est-il défendu auprès de la journaliste de Libération en lui montrant son téléphone portable.

« Dans ma tête de gosse, je pensais qu’il était trop puissant »

Au sujet de la plainte qui aurait été déposée par le jeune Annoir, fin janvier, il affirme : « Il ne s’est rien passé entre [lui] et moi : le jour où il m’accuse de ce viol, j’étais dans un hôtel à Argelès et j’en ai la preuve. Son ami Jason, qui m’accuse lui aussi, m’a également envoyé un mail le 17 janvier, en me disant qu’il n’avait rien à me reprocher ! » Et d’ajouter : « Si je n’étais pas le meilleur ami de Jeremstar, je ne serais pas victime d’un tel acharnement. »

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Libération publie également de nouveaux témoignages d’autres jeunes hommes, dont celui de Hugo qui n’avait pas encore 16 ans quand il a échangé pour la première fois sur les réseaux sociaux avec Pascal Cardonna. Il explique avoir coupé les ponts après avoir reçu d’insistantes avances à caractère sexuel.

« Quand j’ai parlé de tout ça à mes parents, quelques mois plus tard, ils ont voulu porter plainte. J’ai refusé. Dans ma tête de gosse, je pensais qu’il était trop puissant, trop célèbre, qu’on ne pouvait rien faire. [Et aujourd’hui], mes preuves ne sont pas suffisantes pour porter plainte », avance-t-il.