Avant de rejoindre le label Sony en 2015, Enrique Iglesias était signé chez Universal, depuis ses débuts en 1999. Le chanteur a déposé plainte cette semaine contre son ancienne maison de disque, estimant que les royalties qui lui ont été versées ont été sous-évaluées.

Billboard a publié le communiqué écrit par l’avocat de l’artiste, James Sammataro : « Peu de relations professionnelles ont permis d’atteindre le succès commercial qu’a pu avoir Enrique Iglesias chez Universal : 100 millions d’albums vendus, des milliards de streams et des apparitions régulières tout en haut des classements des meilleures ventes. Mais malgré tous ces succès, Universal a insisté pour que des artistes comme Enrique soient payés de la même manière que pour des enregistrements physiques, alors qu’il n’y a aucun coût (de production, distribution ou d’inventaire) dans le monde digital. »

Problème de contrat

Le streaming n’existait pas quand Enrique Iglesias a signé son premier contrat avec Universal, mais il était stipulé qu’il devait recevoir 50 % des royalties. Dans la plainte, il affirme n’avoir reçu qu’une « petite partie » de cette somme.

Enrique Iglesias estime le manque à gagner à plusieurs millions de dollars et demande à avoir accès aux comptes d’Universal.