VIDEO. Sur Twitter, Evan Rachel Wood tacle Ben Affleck avec vingt ans de retard
CLASH•L’actrice a réagi très vivement…20 Minutes avec agences
Evan Rachel Wood a tiqué mardi soir sur Twitter en découvrant un tweet du magazine PAPER. Le message disait simplement : « Ben Affleck dit qu’un bisou gay "est le plus grand des défis pour un acteur" » avec un lien vers un article.
L’actrice a vu rouge et n’a pas pu s’empêcher de réagir. « Essaye de te faire violer dans une scène. Et puis grandis, Ben », a-t-elle posté en réaction comme l’explique le Daily Mail.
Au moment où Ben Affleck tournait « Méprise Multiple »
Sauf que les twittos lui ont rapidement fait savoir que le commentaire datait d’il y a plus de vingt ans, au moment où Ben Affleck tournait Méprise Multiple, un film dans lequel il incarnait un jeune homme qui tombait amoureux d’une femme bisexuelle.
Le magazine PAPER racontait le passage récent du réalisateur, Kevin Smith, dans un festival LGBT de Los Angeles. A cette occasion, il a raconté qu’après avoir embrassé Jason Lee, Ben Affleck avait eu, à l’époque, cette réflexion.
« Même ce genre de blagues peut blesser »
Evan Rachel Wood ne s’est pourtant pas démontée. L’actrice, qui a révélé sa bisexualité sur Twitter en 2012, a mis en garde : ce genre de propos peut faire du mal.
a« Je suis sûre qu’il a juste pensé que c’était drôle, mais même ce genre de blagues peut blesser », a-t-elle ajouté. Et pour que son propos soit bien compris de tous, Evan Rachel Wood a aussi comparé cette remarque à ce que les actrices endurent. « Et puis, est-ce que vous pensez que nous les femmes on aime tous les mecs qu’on embrasse ? Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un "baiser hétéro" qu’on aime ça », a-t-elle posté.
Les tweets ont été supprimés
Il s’avère cependant qu’Evan Rachel Wood a préféré supprimer tous ses tweets en lien avec l’affaire Ben Affleck.
aCe matin, elle expliquait : « J’ai supprimé le fil de la discussion à cause des choses nauséabondes qu’on écrit les gens en réponse. Je ne veux pas donner de la place à ce genre de haine ». Et d’ailleurs PAPER en a fait de même, supprimant son tweet dont le langage « prêtait à confusion ».