Daniel Radcliffe se spécialise dans les rôles étranges, osés et décalés. Après avoir joué nu dans la pièce de théâtre Equus, entre 2007 et 2009, il a choisi ses rôles avec précision et sans conformisme aucun. Ainsi, en 2016, il incarnait un mort avec tout le réalisme possible, notamment les gaz qui s’échappent de son corps en décomposition, dans le film Swiss Army Man.

Cette année, c’est encore une fois là où on ne l’attend pas que Daniel Radcliffe se lance. Deadline l’annonce en effet au casting de Guns Akimbo, un film écrit et réalisé par Jason Lei Howden. L’histoire, qui se déroule dans l’univers du Dark Web, est dans l’esprit de Fight Club. Celle d’un jeune homme qui s’ennuie dans son quotidien et qui se retrouve enrôler pour se battre avec des inconnus.

Une chance

Pour Daniel Radcliffe, choisir des rôles pour leur intérêt et non pour l’apport financier qu’ils pourraient lui procurer est une chance. Comme il l’expliquait au Daily Telegraph en 2016, être le héros de la franchise Harry Potter l’a mis à l’abri du besoin, ce qui lui permet de faire à peu près ce qu’il veut.

« Je ne fais vraiment pas grand chose avec mon argent, a confié l’acteur. J’en suis très reconnaissant, car avoir de l’argent signifie ne pas avoir à se soucier de ces problèmes, ce qui est une liberté très agréable à avoir. Cela me donne aussi de grandes libertés quant à ma carrière professionnelle. »

Quant à sa façon de choisir ses rôles, elle est très simple. « Je choisis en me demandant quelle expérience va me rendre le plus heureux. J’ai vraiment de la chance, mais je n’ai pas de grands plans de carrière, a reconnu l’acteur. A part Harry Potter ou Hunger Games, des films qui ont une fanbase solide, il est impossible de savoir si un film va avoir du succès. Il faut simplement choisir ceux qui nous passionnent », a-t-il confié comme le rapportait l’ Evening Times.