PROCESAffaire de viol: La victime de Polanski interpelle la justice américaine

Affaire de viol: La victime de Roman Polanski demande à la justice américaine de dévoiler l’accord passé avec l’acteur

PROCESIl est accusé depuis 40 ans aux Etats-Unis…
20 Minutes avec agences

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L'essentiel

  • Samantha Geimer, âgée de 13 ans lors de son agression, demande que la « transcription [de l’ancien procureur adjoint Roger Gunson] soit mise à disposition de M. Polanski et rendue publique »
  • Ce document contient l’accord, toujours sous scellés, passé entre le réalisateur et la justice américaine pour lui éviter la prison

Roman Polanski pourra-t-il un jour remettre un pied sur le sol américain sans aller en prison ? Le réalisateur, accusé d’un viol survenu en 1977 sur Samantha Geimer, âgée de 13 ans à l’époque, vient en tout cas de recevoir un soutien (indirect) de sa victime. Cette dernière demande que la « transcription [de l’ancien procureur adjoint Roger Gunson] soit mise à disposition de M. Polanski et rendue publique », ainsi que l’a rapporté le procureur adjoint de Los Angeles, Michele Hanisee, dans son audience à la Cour supérieure de Los Angeles.

Cette transcription contient l’accord, toujours sous scellés, passé entre le réalisateur et la justice américaine à l’époque qui stipule qu’il ne fera pas plus de 90 jours de prison s’il plaide coupable des cinq charges retenues contre lui, ce qu’il avait fait.

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Sans nommer Samantha Geimer, l’adjoint du procureur Jackie Lacey a déclaré au juge Scott Gordon avoir reçu un e-mail rédigé par l’avocat de la « victime », détaille Deadline.

« Si vous ne faites pas la chose juste, morale, et légalement requise, d’arrêter de dissimuler et de retenir des faits, je ne peux qu’espérer, quand la vérité éclatera comme ça arrive toujours, que vous serez toujours en activité pour que vos réputations en pâtissent comme elles le méritent. Vous et vos prédécesseurs ne m’avez jamais protégée, vous m’avez traitée avec mépris en utilisant un crime commis contre moi pour servir vos carrières », peut-on lire également.

Le bureau du procureur contre-attaque

Michele Hanisee, de son côté, a précisé que le bureau du procureur de Los Angeles n’était pas en possession d’une quelconque transcription du témoignage de Roger Gunson, ni de la vidéo de l’enregistrement au cours duquel il avait prêté serment. Selon le réalisateur et ses avocats cependant, ce témoignage contient des informations concernant l’accord passé il y a près de 40 ans. A l’époque, Roman Polanski avait passé 48 jours en prison. En sortant, le juge avait changé d’avis, et aurait suggéré une peine de 50 ans de prison.

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