Idris Elba raconte les attaques racistes dont il a été victime plus jeune
CINEMA•L’est de Londres n’a pas toujours été l’antre du cool…20 Minutes avec agences
Idris Elba a vécu une partie de son enfance du côté de West Ham, situé dans l’est de Londres. Dans ce quartier, à la population essentiellement blanche, l’acteur a subi le racisme de certains habitants, qui lui reprochaient sa couleur de peau.
a« Mon école, Trinity, était juste derrière Barking Road, où les soutiens du National Front (parti d’extrême droite britannique) partaient de là pour aller voir les matchs de foot à West Ham (l’un des clubs de football de Londres). Ils passaient devant notre école et si on montait dans ce bus un jour de match… Mec, si vous étiez Indien ou Noir, c’était pour vous. On nous jetait des œufs et toutes sortes de choses », a-t-il confié dans le Daily Telegraph.
Un changement radical
Ce ne fut pas simple pour Idris Elba de faire face à ceci, lui qui est né à Hackney, toujours dans l’est de la capitale britannique, un quartier métissé. Déménager à West Ham a vraiment été un choc, autant culturel que social.
« J’avais été épargné des tensions raciales, mais quand nous avons déménagé je les ai prises en pleine tête. C’était la zone du National Front et il n’y avait pas de noirs. Je me souviens qu’on m’appelait "sale noir" quand je marchais dans la rue. Personne ne parlait comme ça à Hackney », a-t-il ajouté.
aIdris Elba s’est notamment inspiré de son expérience pour sa nouvelle série, Guerrilla, qui évoque la montée des mouvements civiques noirs au Royaume-Uni au début des années 70. Idris Elba y donne la réplique à Freida Pinto et Babou Ceesay, qui incarnent deux activistes radicaux devenant membres du mouvement équivalent à celui des Black Panthers aux Etats-Unis. La série a été créée par John Ridley, le scénariste de 12 Years A Slave, et sera dans un premier temps diffusée sur Sky Atlantic au Royaume-Uni.