Bill Cosby est toujours dans la tourmente. Au mois de décembre, le juge de Pennsylvanie a refusé la demande de ses avocats, qui souhaitaient qu’une déposition de l’acteur faite il y a dix ans, dans laquelle il confirme avoir donné de la drogue et de l’alcool à des femmes dans le but de coucher avec elles, ne soit pas prise en compte dans le cadre du procès qui l’oppose à Andrea Constand.

Nouvelle stratégie donc. Alors qu’une seule femme pourra témoigner, parmi les 13 que l’accusation souhaitait voir défiler à la barre et qui accusent Bill Cosby de viol, les avocats de l’acteur tiennent à ce que son discours soit particulièrement surveillé. Brian McMonagle et Angela Agrusa, responsables de la défense de Bill Cosby, demandent que le témoin ne fasse « pas de référence aux autres femmes qui auraient eu des contacts sexuels » avec l’acteur.

Pas de drogue

Les avocats de Bill Cosby vont également plus loin. Dans leur communiqué publié sur Philly.com, ils demandent à ne plus mentionner un puissant sédatif, le Quaalude, que l’acteur a reconnu avoir utilisé pour droguer certaines femmes qui l’attiraient.

Leur motif ? Bill Cosby a reconnu y avoir eu recours avec d’autres femmes, outre Andrea Constand et la seconde femme qui sera autorisée à prendre la parole lors du procès. « Toute évocation du Quaalude ne fera que divertir le jury de son devoir », disent-il notamment, rappelant que le Quaalude n’est plus « disponible dans le pays depuis près de vingt ans », mais qu’il était très populaire « à l’époque, quand la consommation de drogues à but récréatif, combiné avec du sexe occasionnel, faisait partie de la culture ».