ROYAUME-UNIPour Damian Lewis, être né privilégié ne change rien

Pour Damian Lewis, être né privilégié ne change rien

ROYAUME-UNILa polémique enfle autour des acteurs britanniques ayant suivi des études aussi prestigieuses qu’onéreuses…
20 Minutes avec agences

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Damian Lewis fait partie de ces acteurs britanniques qui ont suivi des études onéreuses pour devenir acteur et qui viennent d’une famille aisée. Tout comme lui, Eddie Redmayne et Benedict Cumberbatch ont récemment été pointés du doigt pour appartenir à une certaine élite. Ces critiques ont mis en lumière le coût des études outre-Manche – en plus du coût de la vie – qui empêche les classes moyennes et les plus pauvres de devenir acteur.

Damian Lewis est le fils d’un banquier de la City et a étudié entre autres à Eton, le même établissement qui a accueilli les princes William et Harry.

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Eddie Redmayne, quant à lui, a étudié l’art au Trinity College de Cambridge, son père travaille dans la finance. Benedict Cumberbatch a grandi dans le quartier huppé de Chelsea et est le fils de deux grands acteurs britanniques, Timothy Carlton et Wanda Ventham. Son grand-père, Henry Carlton Cumberbatch, était un ancien officier qui a servi pendant les deux Guerres mondiales et évoluait dans la haute société britannique. Quant à son arrière-grand-père, il était le consul général en Turquie et au Liban pour la reine Victoria.

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Pour Damian Lewis, toute cette polémique est inutile et c’est d’ailleurs ce qu’il met sur la « liste » des choses qui le mettent en colère. « Cette idée selon laquelle c’est injuste que des gens des écoles privées trouvent un emploi d’acteur, c’est un non sens total ! », a-t-il déclaré dans ES Magazine.

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Un homme en colère

Selon lui, le monde des internats privés huppés n’est pas si doré. « Il y a une colère latente chez beaucoup de ceux qui sont allés en internat lorsqu’ils étaient jeunes, explique-t-il. J’avais 8 ans et j’ai adoré ça pendant un peu plus de 5 ans. Mais je pense que les ajustements à faire pour une personne de 8 ans sont nombreux. »

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Son expérience dans un internat huppé lui a laissé des traces. « Je pense que (ces écoles) vous forment pour être la personne que vous devez être pendant un très, très long moment. Et si vous apprenez très jeune les mécanismes pour gérer une situation qui vous est étrangère – essayer de trouver votre place dans le groupe – vous supprimez naturellement beaucoup de vos instincts naturels. Et je crois que pratiquer ce degré de contrôle est très clairement lié à la colère qui arrive plus tard », ajoute-t-il.