Lily Allen est très active sur Twitter, et cela ne donne pas toujours que du bon. Si la chanteuse n’hésite jamais à défendre avec ferveur son point de vue sur les opinions racistes de certains ou les questions liées à l’égalité des droits, il s’avère qu’un récent message lui coûte beaucoup. Sur le réseau social, Lily Allen a posté un lien renvoyant à un article du journal Gay Times portant sur sa nouvelle chanson visant Donald Trump.

La chanteuse a repris le morceau de Rufus Waiwright, Going To A Town, et l’a interprété pendant la Marche des Femmes (Women’s March) de Londres. Des images prises pendant la manifestation ont été utilisées pour le clip, sauf que l’une d’entre elles montre une pancarte disant : « Fags hate Trump », soit en français « Les tapettes détestent Trump ». Ça aurait pu en rester là, sauf qu’en postant le lien vers l’article de Gay Times, c’est justement cette phrase qu’a reprise Lily Allen.

Levée de boucliers

Les réactions ont été immédiates et de nombreux internautes ont critiqué la chanteuse pour le choix de ses mots. « Sœur, tu n’avais vraiment pas besoin d’utiliser une insulte ici, fais mieux », a posté l’un d’eux en réponse.

« S’il te plait ne fait pas référence à nous en utilisant le mot "tapette", s’il y a besoin d’une étiquette nous sommes des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des trans », a posté un autre.

Peter Tatchell, qui est un fervent défenseur des droits de la communauté LGBTQ, a tenté de temporiser les critiques.

« Toute la polémique autour de la pancarte "Les tapettes détestent Trump" est bien-intentionnée mais malencontreuse. Le mot "fags" n’est pas utilisé comme une insulte », écrit-il avant de préciser à un autre twittos, que le mot "tapette" est utilisé avec « fierté » et « défiance ».

De son côté, Lily Allen s’est défendue en disant qu’elle ne faisait que reprendre la citation de la pancarte.