Amber Heard se livre sur les violences conjugales
ETATS-UNIS•Elle n’a pas cité Johnny Depp…20 Minutes avec agences
Amber Heard a pris la plume pour le magazine Porter dans lequel elle évoque son parcours de femme battue. Sans jamais citer Johnny Depp, dont elle a demandé le divorce après l’avoir l’accusé de violences conjugales, elle parle de la difficulté de parler et de trouver du soutien.
Accepter d’être une victime est aussi une des premières difficultés selon elle. « J’ai été élevée pour être indépendante et autosuffisante. On ne m’a jamais imposé et je n’ai jamais cherché à être dépendante. Je ne me suis jamais dit que quelqu’un pouvait ou devait me sauver, alors forcément, l’appellation de “victime” ne m’a pas plu », explique-t-elle.
Parler, la seule solution
Amber Heard insiste sur le fait qu’il ne faut pas garder les choses pour soi lorsqu’on est victime de violences conjugales.
« Ce n’est pas facile de lever la voix, de se battre en son nom et au nom de sa vérité, et de le faire "seule". Alors que j’écris ça aujourd’hui, je peux promettre à chaque femme qui souffre en silence qu’elle n’est pas seule. Vous ne nous voyez peut-être pas, mais on est là », ajoute-t-elle.
Et à celles qui se sentent seules dans cette situation, elle envoie un message plein d’amour. « Vous avez peut-être souffert seule derrière une porte fermée, mais vous n’êtes pas seule. Il faut que vous le sachiez. Je veux vous rappeler votre force, une force multipliée par le nombre de femmes qui se tiennent à vos côtés en silence -une vérité qui m’a permis de casser la porte derrière laquelle j’étais enfermée. Commençons par la vérité- la vérité brute, ajoute-t-elle. Quand une femme prend la parole pour dénoncer une injustice ou sa souffrance, au lieu d’aide, de respect et de soutien, elle rencontrera de l’hostilité, du scepticisme et de la honte. On questionnera ses motivations et on ignorera sa vérité. »