Utiliser l’art pour protester, c’est fréquent. Mais avec Donald Trump, visiblement, il ne va pas falloir aller trop loin. Vendredi 18 novembre, son futur vice-président est allé voir , une comédie musicale à succès de Broadway, à la fin de laquelle il a été interpellé par un acteur : « Nous sommes, Monsieur, l’Amérique de la diversité qui a peur que votre prochaine administration ne nous protège pas, nous, notre planète, nos enfants, nos parents. »

Invité par Donald Trump à présenter ses excuses, l’auteur de la pièce et auteur du discours a expliqué à Franceinfo : « Je crois que le pays est amèrement divisé aujourd’hui. Je suis inquiet. C’est pour cela qu’on a choisi de faire ce discours. » Lin-Manuel Miranda, , précise : « Quand on a su que le vice-président venait, on a décidé d’en profiter pour lui dire que les acteurs lui souhaitaient la bienvenue, mais voulaient aussi qu’il sache qu’il y a une partie du pays inquiète que la prochaine administration américaine ne soutienne pas tous les Américains, et la diversité ethnique qui est représentée par les acteurs sur scène. On l’a remercié et on espère très fort qu’il travaillera au nom de tous les Américains. »

Pas d’excuses au programme

Alors la coqueluche de Broadway n’a pas mentionné son envie de présenter ses excuses, l’acteur qui déclamait le texte sur scène a carrément répondu à , qui, dans un deuxième tweet, affirmait : « Notre formidable vice-président a été pris pour cible hier au théâtre par l’équipe d’Hamilton, devant les caméras. Cela ne devrait pas se produire ! » Il a ainsi expliqué : « converser avec quelqu’un n’est pas le prendre pour cible monsieur. Et j’apprécie que @mike_pence se soit arrêté pour écouter. » Voilà des relations qui s’annoncent tendues !