PEOPLEYoko Ono dit avoir «toujours peur» de l’assassin de John Lennon

Yoko Ono dit avoir «toujours peur» de l’assassin de John Lennon

PEOPLELa veuve du chanteur raconte qu'elle vit «comme un animal traqué»...
Mathias Cena

M.C.

Trente-cinq ans après la mort de John Lennon, les touristes se pressent toujours devant le Dakota, l’immeuble new-yorkais où vivait le Beatles, et devant lequel il a été assassiné le 8 décembre 1980. Yoko Ono, la veuve du chanteur, y habite encore, et déclare au site The Daily Beast avoir « toujours peur » de Mark David Chapman, le meurtrier, qui a été condamné à la prison à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans.

Alors que la libération conditionnelle de Chapman, qui purge sa peine dans l’Etat de New York, a été rejetée l’an dernier pour la huitième fois, Yoko Ono dit craindre pour sa propre sécurité : « Je fais très attention, comme un animal traqué, une biche. Je fais toujours très attention, que je sorte de l’appartement ou non. »

« J’ai eu beaucoup de chance de ne pas mourir en même temps que John »

Elle dit avoir redouté d’être elle aussi assassinée. « J’avais des craintes, oui. A l’époque, ils auraient pu le faire aussi. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas mourir en même temps que John. Si c’était arrivé, qu’est-ce qui serait arrivé à [leur fils] Sean ? » Yoko Ono affirme qu’il est « très difficile » pour elle de penser à l’assassin de son mari, « surtout parce qu’il ne semble pas réaliser ce qu’il a fait. C’est incroyable. »

A 82 ans, Yoko Ono aborde divers sujets dans l’interview, de ses rapports avec Paul Mc Cartney aux rumeurs sur la bisexualité de John Lennon. Elle dit aussi n’avoir « jamais » songé à quitter cet immeuble chargé de mémoire. « Nous partagions chaque pièce de cet appartement, chaque jour. Je ne ferais jamais cela ». « Les bons souvenirs ont remplacé les mauvais. Il y en a juste un mauvais souvenir, qui est terrible. Mais à part cela, c’est comme si nous étions toujours ensemble. Cela me semblerait très étrange de quitter cet appartement. Il y a tellement de choses ici qu’il a touchées, et qu’il adorait. Ces choses ont une très grande valeur sentimentale. »