Tel le méchant d’un mauvais film d’horreur, Valérie Trierweiler n’en a jamais vraiment fini. L’ex-compagne de François Hollande se livre (toujours plus) dans une interview donnée à Femme actuelle ce vendredi. Elle y évoque sa relation avec le chef de l’Etat, son livre, les élections de 2017 et d’autres sujets cruciaux comme le dessin animé La Reine des neiges. 20 Minutes a sélectionné pour vous la substantifique moelle de cet entretien.

« Je n’ai pas encore pardonné à François Hollande »

Plus d’un an et demi après sa rupture avec François Hollande, Valérie Trierweiler n’a toujours pas passé l’éponge. « Il faudra encore un peu de temps » pour lui pardonner, précise-t-elle.

2017 ? « Jean-Luc Mélenchon m’intéresse »

Elle n’est pas certaine de voter pour François Hollande à la prochaine élection présidentielle. « Une partie des idées de Jean-Luc Mélenchon m’intéresse. Je suis de gauche et je le reste, mais j’aimerais que la politique soit plus à gauche ». Elle ajoute : « S’il faut faire barrage au Front National ou à la droite, je le ferai […] On verra si d’ici à la fin du mandat, il y a une réorientation vis-à-vis des plus défavorisés ».

Les sans-dents : « Ce n’est pas très rigolo »

« Quand j’ai dit que j’espérais que ça ait des conséquences, on ne m’a pas comprise. J’espérais que ça ait des conséquences positives. D’ailleurs si on observe bien, après le livre, le président a réorienté un certain nombre de choses », assure-t-elle, tout en modestie. Puis, elle ajoute, le ton grave : « Mais quand on est Président et qu’on appelle les gens qui n’ont pas les moyens d’aller chez le dentiste comme ça, ce n’est pas très rigolo. Il y a des traits d’humour qu’on ne fait pas et qui m’ont blessée à chaque fois ».

La Reine des neiges : « Je suis libérée depuis longtemps »

L’ex-première dame se fait ensuite Reine des neiges. Se sent-elle des points communs avec l’héroïne de Disney ? « A dire vrai, je pense que je suis libérée depuis longtemps. Je pense que je l’ai toujours été, et le fait d’être une femme libérée est compliqué quand on est à l’Elysée. On attend de vous que vous n’ouvriez pas la bouche, et d’être comme une plante verte qui fleurit quand on lui demande […] Donc, oui je suis délivrée ».

« Tout ce que m’a dit Carla Bruni était juste »

Valérie Trierweiler a trouvé une confidente en Carla Bruni. Elle se souvient des quelques mots échangés sur le perron de l’Elysée en mai 2012. « Tout ce qu’elle m’a dit ce jour-là était juste. Toute sa perception des choses, la façon dont elle avait vécu les choses et surtout les attaques. Elle n’avait pas connu le monde politique qui est d’une cruauté sans nom […] On échange de temps en temps ».