Marc-Olivier Fogiel a reçu Jean-Luc Lahaye lundi soir sur RTL après sa condamnation pour corruption de mineure à un an avec sursis. « Ou on me condamne ou on me relaxe complètement », dit-il, s’avouant un peu sonné. Soulagé sur le fait que le tribunal a statué qu’il n’était pas coupable de détention d’images pédopornographiques, l'interprète de Papa chanteur reste sûr de son bon droit.

« La loi précise que je peux avoir une relation consentie physique avec des majeures sexuelles », rappelle-t-il. « Vous êtes condamné car, selon la justice, vous l’auriez incitée [la victime] et amenée dans cette relation », resitue Marc-Olivier Fogiel. Jean-Luc Lahaye s'inscrit en faux et martèle que c’est la jeune fille qui a insisté pour avoir une relation avec lui. Mais, classe, il dit qu'il l’avait prévenue : « Tu es trop jeune. »

Le syndrome de Lolita

« Elle avait l’apparence d’une femme et tous les attributs, elle pourra le confirmer elle-même ! », tente d’argumenter Jean-Luc Lahaye qui plaide l’absence d’une plainte du côté de la jeune fille pour justifier son consentement. Il ne comprend pas que des associations de défense des enfants comme Innocence en danger, Fondation pour l’enfance ou encore La Voix de l’enfant, se soient « invitées », soit constituées en partie civile, lui qui dit gérer « une association avec 130 enfants depuis trente ans ».

« Que je me tape Julie Pietri ? Non je rigole ! », coupe le chanteur de Stars 80, quand Marc-Olivier Fogiel lui demande s’il ne devrait pas se tourner vers des jeunes femmes plus âgées. Le malaise continue et Jean-Luc Lahaye balance sans citer de nom : « J’ai toujours aimé les filles plus jeunes que moi. C’est peut-être le syndrome de Lolita, mais c’est comme ça. Je ne suis pas le seul ! » Sa seule erreur, à ses yeux ? Avoir été sur Facebook. Mais le chanteur de 62 ans indique qu'il n’a plus de profil sur le réseau, qui ouvre « une fenêtre sur l’inconnu ».