ENCHERESLe coup de gueule d'Alain Delon contre Retromobile

Le coup de gueule d'Alain Delon contre Retromobile

ENCHERESL'acteur Alain Delon déplore que son nom soit utilisé «pour faire monter les prix» d'une Ferrarri 250 California lui ayant appartenu lors d'une vente aux enchères...
Anne Demoulin

A.D. avec AFP

Alain Delon n'est pas content. L'acteur déplore que son nom soit utilisé «pour faire monter les prix» d'une Ferrarri 250 California lui ayant appartenu lors d'une vente aux enchères organisée par la Maison Artcurial au salon Rétromobile. L'acteur dénonce ce qu'il considère comme une «supercherie».

«La maison de ventes se sert de mon nom»

«La maison de ventes se sert de mon nom pour faire monter les prix. J'ai eu cette Ferrari de 1963 à 1965, au moment du film Le Guépard. Je l'ai revendue il y a donc 50 ans!», a tenu à préciser Alain Delon.

«Elle m'a appartenu pendant deux ans seulement. Cela n'a rien à voir avec mes collections de tableaux, mon vin ou mes armes», a ajouté l'acteur.

Alain Delon estime «qu'il est fait beaucoup trop de bruit autour de la “California de Delon” qui enflamme les estimations».

L'acteur déplore par ailleurs que la couverture du catalogue de la vente est une photo «le représentant avec l'actrice Jane Fonda dans une autre Ferrari que celle mise en vente».

«Je n'ai pas pris part à la réalisation du catalogue Artcurial»

La maison de ventes Artcurial a simplement informé «qu'elle effectue un travail rigoureux pour présenter dans ses catalogues la provenance des lots qui lui sont confiés, comme c'est l'usage pour les maisons de vente internationales».

«Je n'ai pas pris part à la réalisation du catalogue Artcurial», a poursuivi de son côté Alain Delon. «Tout ce qui a pu être indiqué, mentionné, écrit, concernant la vente de cette voiture a été fait sans mon assentiment.»

«Je ne me rendrai pas au salon Retromobile et ne serai pas présent à la vente organisée par la maison Artcurial le 6 février, car je ne suis pas concerné», ajoute la star.

«J'entends donc que mon nom ne soit ni mis en avant de la sorte, ni associé à la vente aux enchères de cette voiture. A bon entendeur...», a-t-il concli.

Retrouvée dans le cadre de la mise au jour de la collection Baillon, la Ferrari 250 California décapotable, est estimée à 10 millions d'euros.