«Se séparer, ce n'est pas quitter quelqu'un, c'est se quitter tous les deux», disait Sacha Guitry. Dimanche, cela fera un an que Valérie Trierweiler et François Hollande ont officiellement rompu. Que devient l'ex-première dame depuis la rupture? 20 Minutes vous répond.

Elle est millionnaire

A défaut de tourner la page, Valérie Trierweiler en a écrit plus de 300. L’ex-première dame dévoilait en septembre les affres de sa relation avec François Hollande dans Merci pour ce moment. Le brûlot a dominé le Top 50 GfK/Livres Hebdo des meilleures ventes, avec 603.300 exemplaires écoulés depuis sa sortie. Un livre qui devrait rapporter à l'ancienne compagne du président autour de 1,3 à 1,7 million d'euros pour les seules ventes françaises. Le best-seller sortira aussi en Livre de Poche et pourrait être adapté au cinéma par Saïda Jawad, l’une de ses meilleures amies. Merci pour ces euros.

Elle reste journaliste

Valérie Trierweiler n’est pas seulement un écrivain à succès. Elle continue d’exercer son métier de journaliste pour Paris Match, son employeur depuis 1989. Valérie Trierweiler a quitté le service politique du journal il y a maintenant neuf ans, mais remplit toujours sa chronique littéraire. Deux ou trois fois par mois, elle présente un livre dans les colonnes de l’hebdomadaire. Valérie Trierweiler était par ailleurs présente comme journaliste à la Marche républicaine du 11 janvier.

« Place de la République #JeSuisCharlie #parismatch pic.twitter.com/HQMOjugkbH — Valerie Trierweiler (@valtrier) January 11, 2015 »

Elle est une encombrante ambassadrice humanitaire

Avant son départ du Château, Valérie Trierweiler était ambassadrice ou marraine de quatre associations: le Secours populaire, France Libertés, Action contre la faim (AFC) et ELA. «Ce n’est pas parce que je ne suis plus première dame que la vie s’arrête. Je continuerai mon combat humanitaire», lâchait-elle en février. Mais la sortie du brûlot a écorné son image et la marraine, impopulaire, est devenue encombrante. Les associations n'allant toutefois pas jusqu'au limogeage officiel. Elle est «une marraine parmi d'autres», indiquait Guy Alba, président d’ELA au Parisien Mag en novembre.

« Faites comme moi, réservez vos places pour le live de M @SECOURSPOPROCKS au Zénith sur http://t.co/yMiRtwZc7K. Pour les 70 ans @SecoursPop. — Valerie Trierweiler (@valtrier) February 2, 2015 »

Les relations sont tout aussi fraîches avec l'AFC ou le Secours populaire. Son reportage à Madagascar pour Paris Match «en tant qu’ambassadrice» de l’association a provoqué l’agacement des représentants du Secours populaire. Valérie Trierweiler reste toujours mobilisée contre les atrocités menées par Boko Haram au Nigeria.

« 10 mois que 220 jeunes nigérianes ont été enlevées par Boko Haram.Des massacres par centaines.Une fillette utilisée comme kamikaze.Jusqu'où? — Valerie Trierweiler (@valtrier) January 14, 2015 »

Elle reste détestée par les Français

Les Français ne l’ont jamais vraiment portée dans leur cœur. Lorsqu'elle résidait encore à l'Elysée, elle était la première dame la moins aimée de France (8%), loin derrière Danielle Mitterrand (40%) ou Bernadette Chirac (46%), selon un sondage du Parisien en janvier 2014. Les Français lui reprochant notamment son tweet de soutien au rival de Ségolène Royal aux législatives de 2012. Pour le carnaval de Nice, un char lui a même été dédié. Son personnage est évidemment... antipathique...

Avec la sortie de son livre, sa cote de popularité s'est érodée. Sept Français sur dix (69%) avaient une mauvaise opinion de l'ex-compagne de François Hollande en septembre dernier, 59% pensant qu'elle n'aurait pas dû publier son livre Merci pour ce moment, selon un sondage Odoxa.