Igor Bogdanoff condamné à 10.000 euros d'amende
PEOPLE•Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné l'animateur d'émissions scientifiques Igor Bogdanoff à 10.000 euros d'amende pour avoir piloté un hélicoptère sans licence professionnelle...Sarah Gandillot
10.000 euros d’amende. C’est le prix que devra payer Igor Bogdanov pour avoir falsifié son carnet de vol. Une décision qu’il a qualifié d'«hallucinante» et dont il veut faire appel.
Trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende avaient été requis à l’encontre de l’animateur de l’émission des années 80, «Temps X», âgé de 64 ans. La justice lui reprochait d’avoir piloté un hélicoptère sans licence professionnelle et d’avoir falsifié son carnet de vol.
Le tribunal a relaxé l’écrivain pour la conduite sans licence et a requalifié le «faux et usage de faux d’un document administratif» en «faux et usage de faux en écriture privée», infraction qui lui vaut d’être condamné à 10.000 euros d’amende.
Igor Bogdanov va mettre en cause l’appareil judiciaire pour «incompétence»
«Le seul fait de dire que j’aurais produit un faux est hallucinant», «c’est une injustice» a réagi l’animateur, joint par l’AFP.
«Ce jugement montre que le policier a clairement menti et qu’il a produit un faux en écriture publique pour prétendre que je conduis sans licence», a-t-il affirmé, assurant qu’il mettrait «en cause l’appareil judiciaire pour incompétence».
Igor Bogdanoff avait été visé par une enquête commencée en septembre 2012 sur une demande d’autorisation de se poser en hélicoptère sur le parking d’un centre commercial d’Etampes (Essonne) pour la promotion d’un livre écrit avec son jumeau Grichka.
Cette dérogation pour atterrir en zone urbaine, réservée aux pilotes professionnels à des fins très précises, lui avait été refusée par la préfecture au motif qu’il n’était pas instructeur et n’avait pas de licence professionnelle comme il le prétendait.
Selon les enquêteurs, son carnet de vol était «truffé de fausses heures et d’approximations» et portait mention de 5.000 heures de vol, en partie sur des machines radiées ou dont l’immatriculation renvoyait à des appareils des services de police et des ambulances.