Stomy Bugsy Le rappeur sort lundi son nouvel album, «4e round». Interview-vérité.
Pourquoi ce titre, 4e round ? Vous êtes fan de boxe ? Stomy Bugsy : Mon idole, c’est Mohamed Ali. J’ai toujours essayé de boxer comme lui... Tu tournes autour de ton adversaire pour l’agacer, et pim, tu lui colles un direct. Y’a quinze ans, Doc Gynéco pr© 20 minutes
Pourquoi ce titre, 4e round ? Vous êtes fan de boxe ? Stomy Bugsy : Mon idole, c’est Mohamed Ali. J’ai toujours essayé de boxer comme lui... Tu tournes autour de ton adversaire pour l’agacer, et pim, tu lui colles un direct. Y’a quinze ans, Doc Gynéco provoquait des bagarres dans la rue, juste pour me voir sautiller pendant des heures. Moi, je sautillais et lui, il restait assis à se marrer... Dans J’suis né à Pigalle, on entend chanter votre mère... Vous vivez toujours avec elle ? On habite sur le même palier. Y’a mon appart « Stomy », où je reçois ma bande et mon amoureuse. Et mon appart « famille », avec ma mère et mon fils. En ce moment, je lui ferais bien une petite soeur, à Bilal. Il est grand, ça me manque un bébé qui bave en rampant par terre... Dans Pas d’celles, vous dites : « Je te ferai aimer les gâteries. » Prétentieux ?... Pas du tout. Au pieu, je suis un dieu. Et ça, les filles, elles le sentent. Je fais tout pour elles, je prends le temps de les lécher et de les embrasser partout... C’est mon truc, je suis né comme ça. J’ai du mal à rester fidèle, même si je me suis super calmé. Vous prenez la pose sur la pochette... Vous entretenez votre physique ? Mon pire cauchemar, ce serait d’avoir une bouée... Car depuis que je me suis fait photographier torse nu, je suis condamné aux « tablettes » for ever. Et les fringues ? A Sarcelles, il y a les princes, toujours nickel, et il y a les autres. Moi, je passais mon temps à repasser mes tee-shirts et mes jeans en récurant mes baskets. C’est vraiment fondamental, les baskets blanches. ça veut dire plein de trucs, y compris que tu ne te laisses pas marcher sur les pieds. Votre cicatrice sur le crâne... Défaut de fabrication ? C’est mon oncle. Quand j’avais trois ans, j’ai fait une bêtise, alors il m’a enfermé dans les WC. La porte a claqué et la bouche d’aération m’est tombée sur la tête. J’ai remis ça à 7 ans. Des gitans de Sarcelles voulaient me piquer mon vélo. J’ai résisté et je me suis pris un coup de batte de base-ball sur le crâne... C’était en colo. Une chanson autobiographique ? C’est là que j’ai tout appris : première cuite, premier doigtage, premier vol à l’étalage... Côté filles, on ramassait que dalle bien sûr, à part quelques paumées encore plus destroy que nous ! Propos recueillis par Claire Germouty