« Il arrive que des infirmières ou moniteurs de colonie se trouvent démunis face à un mineur victime de violences familiales, raconte Carole, conseillère pédagogique et membre de « Jeunes Violences Ecoute ». On a beaucoup d'appels de parents aussi qui ne savent pas comment aider leurs enfants harcelés. Le cyber-harcèlement, avec les réseaux sociaux, est une problématique qui émerge. Les jeunes sont parfois bien informés mais ont souvent peur de porter plainte. Ces appels peuvent être très éprouvants, quand un jeune raconte son viol par exemple. Au téléphone, on tombe rarement sur des situations d'urgence. Mais les jeunes se confient davantage sur des situations extrêmes sur le forum. Dans ces cas, surtout si le jeune est mineur, on demande une sortie d'anonymat et on fait remonter à la police ».O. G.