Les restos chinois créent un label qualité
Les restaurateurs asiatiques tentent de redorer le blason de leur profession. Ils ont créé un label de qualité ce week-end, lors du premier festival de gastronomie chinoise qui se tient jusqu’à aujourd’hui à Alfortville (Val-de-Marne). Ce label « qualité© 20 minutes
Les restaurateurs asiatiques tentent de redorer le blason de leur profession. Ils ont créé un label de qualité ce week-end, lors du premier festival de gastronomie chinoise qui se tient jusqu’à aujourd’hui à Alfortville (Val-de-Marne). Ce label « qualité Asie », lancé à l’initiative de l’Union des cafés, hôtels et restaurants asiatiques (Uchra), a pour objectif de rassurer les consommateurs, échaudés après la découverte de plusieurs ateliers clandestins de fabrication et de produits avariés à Paris à l’automne 2004. Depuis, les restaurants chinois étaient boudés, provoquant une baisse de leur chiffre d’affaires de près de 30 %. Un coup dur pour les 6 000 établissements de la région. « Ils se sont rendus compte qu’il fallait être soudé avec le reste de la profession, explique Christian Navet, président de l’Union patronale de l’industrie hôtelière, qui conseille l’Uchra sur les normes d’hygiène et de sécurité à mettre en place. Les restaurateurs asiatiques veulent vraiment s’engager dans une démarche qualitative. » L’instauration d’un tel label ne se fera toutefois pas gratuitement. Chaque candidat devra débourser 660 e de cotisation la première année pour couvrir les frais de contrôle, établis par un organisme indépendant. Les restaurateurs devront répondre à au moins 80 % des 142 critères définis (accueil, produits, hygiène, sécurité...) pour pouvoir afficher le label « qualité Asie » sur leur devanture.