Le territoire de La Défense se répand sur quatre communes

Le territoire de La Défense se répand sur quatre communes

La Défense (Hauts-de-Seine) explose. Sa taille passe de 320 hectares à 560. C'est aujourd'hui que l'Etablissement public d'aménagement, le fameux Epad, contrôlé par la droite, fusionne avec Seine-Arche (Epasa), un au...

La Défense (Hauts-de-Seine) explose. Sa taille passe de 320 hectares à 560. C'est aujourd'hui que l'Etablissement public d'aménagement, le fameux Epad, contrôlé par la droite, fusionne avec Seine-Arche (Epasa), un autre établissement public, dirigé par la gauche et qui intervenait à Nanterre, derrière l'Arche. Le nouveau né s'appelle l'Epadesa et s'étendra sur quatre communes : Courbevoie et Puteaux (le périmètre historique), Nanterre mais aussi 20 % de La Garenne-Colombes. « L'enjeu, c'est de rendre cohérents les deux territoires de La Défense et de Seine-Arche, qu'ils cessent de se regarder en chiens de faïence, glisse-t-on à l'Epadesa. Il faut que le quartier d'affaires soit intégré dans son environnement urbain, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors. » « On peut craindre que l'on revienne à la logique qui est d'ajouter des tours aux tours en remettant tout le monde au sein d'un même établissement », regrette Patrick Jarry, maire (ex-PCF) de Nanterre et président de l'Epasa. « Je ne ferai rien contre l'avis des maires », s'engage Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire (UMP) de Puteaux, présidente de l'Epad et favorite pour être élue aujourd'hui présidente de l'Epadesa. Pas de tours donc à Nanterre ni à La Garenne-Colombes où le maire (UMP) Philippe Juvin y est opposé. Avec un risque : faire perdurer la cassure entre quartiers de bureaux et d'habitation.Alexandre Sulzer